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Autrefois du temps de Saint Hildegarde de Bingen, on parlait simplement de la cannelle. C’était une épice précieuse venue d’orient. Dans son traité de médecine, l’un de ses quatre grands livres, l’abbesse du monastère de Bingen dit ceci : “La cannelle a de puissantes vertus. Si l’on en prend souvent, elle réduit les
Bénédictine Abesse et femme emblématique du Moyen Age, Hildegarde de Bingen a marqué toute l'Europe par son rayonnement dans les domaines politique, philospohique et médical. Elle
Hildegardede Bingen, une femme inspirée, une phophétesse. Hildegarde de Bingen (1098-1179) vécut en Allemagne près de Mayence. Bénédictine, elle est très inspirée dans sa vie quotidienne par les principes de discipline contenus dans la règle de saint Benoît. Elle a elle-même édicté les six règles d'or de la santé : Donner sa
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Manifestations événements et animations : Château du Hohlandsbourg, château restauré, à Wintzenheim (Haut-Rhin, Alsace) - horaires, tarifs, renseignements. Balade botanique autour des préceptes de Hildegarde de Bingen et dégustation de mets
540€. A base de flocons d'épeautre et de morceaux de pomme, le habermus constitue un excellent petit-déjeuner pour bien démarrer la journée selon les préceptes d'Hildegarde de Bingen. Utilisation.
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Quitter ce lieu de géhenne où le brouhaha des haut-parleurs et les néons des lumières artificielles lui donnaient un avant-goût de l’enfer. Quitter ce lieu que Dieu avait déserté, les vertus théologales censées guider les conduites des hommes - l’espérance, la foi, la charité – s’étant métamorphosées en secrétions hormonales et autres jus de cerveaux, disséqués jusqu’au dégoût. Et toutes ces anatomies fouillées dans leurs recoins intimes. Agrandies. Distordues. Divisées. Démultipliées. Beurk. L’effroi s’était étendu de tout son champ glacial et, avec lui, une certitude qu’aucune éternité ne pourrait sortir de cet amoncellement d’organes et de viscères. Comme si une âme avait besoin d’un quelconque support physique pour se mouvoir dans les espaces infinis de l’Empyrée. Elle avait beau chercher, elle ne comprenait pas la prolifération de ces méchantes bibles écrites sous l’égide du veau d’or par des Scients qui prétendaient connaître les mystères célestes alors qu’ils ne faisaient que patauger dans les marécages de la matière la plus vile. Avait-elle donc voyagé aussi loin de son corps, de Mathilde et Hildebert, ses parents chéris, de ses frères et cousins, de ses sœurs bienaimées de l’abbaye de Rupertsberg, pour contempler un tel désastre ? 2Dehors, le spectacle qui l’attendait n’était guère plus réjouissant. Partout, tout autour, des échoppes, et grouillant autour de ces échoppes, des centaines, des milliers de damnés se livrant à une activité marchande frénétique. Ils entraient et sortaient, chargés de biens et d’habits. Alors qu’elle cherchait désespérément un trou de vers, une porte, une fissure, bref, un endroit par où s’évader de cet univers aussi hypnotique que menaçant, elle se fit accoster par un vieil homme, barbichu et bedonnant, vêtu d’un balandras brun imitant une peau de bête. L’ancêtre se présenta comme l’esprit de Frère Nicolas Flamel, connu dans les cercles occultes de ce Moyen Âge finissant où il avait eu l’opportunité de s’incarner et de se faire connaître sous le nom de deus sive inversus. Comme elle, il avait si bien pratiqué les voyages extra-corporels ce que les commentateurs qualifieront d’extase et les Scients d’illusions et les exercices de contemplation et d’attention ce que les mêmes commentateurs qualifieront d’enstase pendant que les Scients l’ignoreront, qu’il s’était forgé un noyau de perception indestructible aussi fort que le mouvement des marées et aussi durable que la sphère des étoiles fixes. Sensible à l’affliction de la belle, Frère Nicolas chercha quelque enchaînement d’idée en mesure de la rasséréner, du moins d’alléger sa souffrance. La conclusion prit la forme d’une aporie fort surprenante sur l’équivalence entre le règne des Scients et l’empire des Clercs, ce qui du reste ne manquerait pas de heurter les dits et opinions de dame Hildegarde. A force d’errer entre les mondes et les siècles, il avait pu constater que les deux édifices étaient, contrairement aux apparences, construits sur des terrains similaires, tous deux diablement mouvants et assemblés avec les matériaux les plus friables. Ne laissant guère à l’abbesse le temps d’exprimer sa surprise, il argua de la chose suivante que par sa puissance de négation, son amour du pouvoir et des richesses, son obsession de la chair, ses égarements multiples, la religion avait soigneusement éloigné l’homme raisonnable de tout horizon métaphysique, ne lui laissant guère le choix qu’entre l’adhésion aveugle à ses dogmes aliénants et la torture. Qu’il y avait toujours eu une seconde voie, que l’occultisme, des mystères d’Eleusis aux spéculations philosophales et maçonniques des alchimistes en passant par les bricolages poétiques des nouveaux mages et voyants, avait incarnée pendant des siècles. Que la plupart des artistes, des philosophes, des scientifiques, bref, des hommes éclairés de la Renaissance et de l’époque classique étaient de fervents adeptes des sciences occultes, qui s’étaient au finalement révélées comme un formidable chantier sur leurs propres fondations. 3A force de fendre les cieux et de vivre et non pas croire, tel un mouton de Panurge ! le mystère du créé et de l’incréé, Frère deus maleficarum, connu sous le nom Giordano Bruno, est mort sur un bûcher, ce qui ne l’empêche pas d’être parmi nous ici et ailleurs disant cela, Flamel fait un signe de main à un jeune homme aux cheveux lisses et bruns qui le salue de loin, dans la foule. Si les occultistes vivaient cachés, ce n’était pas seulement par goût du mystère, encore moins par coquetterie, mais pour ouvrir les voies de l’esprit et les portes de la perception, cette quintessence de l’homme que les autorités ecclésiastiques n’ont jamais voulu reconnaître. Newton étudiait l’alchimie, Descartes était fort proche des rosicruciens, Leibniz connaissait parfaitement les arcanes du Yi-King tous à leur manière sont venus nous trouver pour s’affranchir de l’influence de cette religion, à la fois si utile pour le besoin de sécurité des hommes et si néfaste pour leur évolution. Cette seconde voie existe toujours, que pratiquent quelques chamans, poètes et philosophes. Ils côtoient et croisent parfois le règne des Scients, qui sont devenus les nouveaux Clercs, mais leur mésentente reste proverbiale. Oh, ils ne risquent plus la mort. Simplement, leur parole n’est plus entendue, ou si peu. Perdue dans le déluge dogmatique et logomachique des défendeurs de l’atome et du ciron. N’est-il pas navrant de constater que, de l’artisan dans l’atelier, on soit passé au stade industriel du pourquoi et du comment de l’homme dans l’univers ? N’est-ce pas grande affliction que de voir Nietzsche, à l’instar de Lucrèce et de quelques autres matérialistes enjoués qui s’étaient soulevés contre toute présomption d’arrière-monde, annoncer la mort de Dieu et nous exhorter à ranger le royaume éternel au rayon des illusions perdues, suivis par une cohorte d’andouilles contemporaines qui se font une fierté de les imiter sur ce chemin désormais si peu étroit, hissant leur athéisme triomphant à la force de quelque laborieux paralogisme ? Happés comme des dindons affolés par le vide que crée la fin des certitudes religieuses, les anciens Clercs se sont transformés en groupies des Scients et du règne de la quantité. Oui Madame, regardez-les, écoutez-les ! ironisa Flamel, qui se prit tant et si bien à son rôle de contempteur de la doxa du monde où ils s’étaient tous deux égarés, qu’il se mit à en adopter les tics et le parler. Envie d’en savoir plus sur l’infiniment petit, l’existence des fantômes ou la nature de la perception ? Cessez de douter, demandez à ceux qui savent ! Une niche marketing où s’engouffrent biologistes, neurobiologistes, physiciens, astrophysiciens. Leur cœur de cible ? N’importe quelle personne en quête de sens, c’est-à-dire potentiellement tout le monde. Comme si, s’agissant de répondre aux fondamentaux nos origines, la nature de la réalité, le fonctionnement de l’esprit, la mort…, le seul discours recevable était désormais celui du wissenschaftlich, scientifiquement prouvé »». 4Pas peu fier de son discours très in, l’Alchimiste exultait. Il poursuivait de plus belle. Exeunt les philosophes et les poètes affabulateurs, place à ceux qui savent ! Ne trouvez-vous pas, chère madame, qu’il y a dans cette parole qui semble s’écrire d’elle-même, sans présupposés, sans arrière-plans, une formidable imposture, que tout honnête homme s’empressera de dénoncer ? Comme si la science n’était pas une création de l’homme, destinée à répondre à ses attentes et ses espoirs, comme l’avait été votre dieu en son temps. Comme si l’activité scientifique ne dépendait pas étroitement d’un contexte économique, perceptuel, culturel, d’un état de conscience particulier de l’humanité. Dans son ouvrage, tel prix Nobel de biologie n’hésite pas à dresser la liste des métaphysiques platonisme, matérialisme, idéalisme, cartésianisme… selon leur degré de vérité et de fausseté, les plus justes étant bien entendu celles qui corroborent sa propre conception du cerveau. Tel autre neurobiologiste, n’hésite pas à considérer le mystère comme une survivance ancienne, que la science ne saurait tarder de dissiper. Quant aux phénomènes qui ont été vécus et éprouvés par nos ancêtres illustres, ils n’ont qu’à bien se tenir ! Les visions prophétiques de Hildegarde de Bingen oui, vous, chère madame ! ? De simples dérangements ! Les phénomènes de bilocation ou de lévitation éprouvés par les Saints ? De simples illusions d’optique imputables à quelque hypo-activation de telle aire cérébrale ! Les voyages extra-terrestres de Swedenborg ? A mon grand dam, on lui a préféré la pesanteur kantienne et son déni des intuitions transcendantales » et des conditions mêmes de possibilité d’existence d’une métaphysique digne de ce nom ! Les esprits et entités vus par les chamanes ? Des erreurs, encore des erreurs ! Je ne vous cache pas que ce que je préfère chez vous, tonitrua encore plus fort Frère Nicolas Flamel en regardant son interlocutrice, comme chez Thérèse d’Avila, Saint-Jean de la croix, Grégoire Palamas ou d’autres, canonisés ou simples oubliés de l’histoire, c’est ce qui vous a toujours rendu suspect aux yeux de votre hiérarchie et vous vaut aujourd’hui l’indifférence amusée des Scients cette capacité de vous affranchir des lois du monde, d’être corps lévitants, silhouettes embrasées, mains soignantes, cadavres imputrescibles. Vous vous êtes construits vos propres lois à l’instar d’une zone franche en plein territoire ennemi, un paradis perceptif que d’aucuns qualifieraient aujourd’hui d’états modifiés de conscience ou d’ASC Altered States of Consciousness. Si ces états modifiés de conscience » sont généralement provoqués par des drogues, qui peuvent engendrer de sérieuses modifications des cartographies cérébrales, – mescaline et machines-à-himalayer » Michaux, opium et paradis artificiels Baudelaire, Quincey, peyotl et déplacement du point d’assemblage Castaneda, ayahusca et télévision de la forêt Narby, amanites tue-mouches et mondes autres chamanismes sibériens et subarctiques – ils peuvent également naître de la simple force de l’amour ou de la passion de la connaissance. Il s’agit dans tous les cas de trouver le pivot capable de faire basculer la perception et de sélectionner de nouvelles bandes de réalité pour choisir cette zone franche où construire sa maison. La conscience reflète le monde qui reflète la conscience. Qu’un monde façonné par la révolution industrielle et la multiplication des objets ne nous donne à voir que des minuscules petites choses en lieu et place de l’UN n’a en soi rien d’étonnant. Ni de tragique. C’est tout simplement dommage. Non, chère madame, ces caquetages incessants et dogmatiques ne méritent même pas qu’on leur consacre toute notre précieuse salive. N’oublions jamais que nous sommes nés du silence et que nous y retournerons. » 5Au moment où Nicolas prononça le mot silence, ils avisèrent un magasin de literie qui annonçait un énorme moins trente pour cent sur tous les matelas. 6 Prétendre connaître l’univers, l’homme et les relations entre le corps et l’esprit sur la seule base du scientifiquement prouvé » est aussi absurde que de s’imaginer améliorer sa literie en observant attentivement les broderies des draps qui la composent », conclut alors tranquillement Nicolas Flamel. 7 Ou en y recréant les rêves produits alentours », enchaîna Hildegarde de Bingen d’un ton enjoué. 8 Ou en y interviewant un panel représentatif d’acariens et d’acariennes », surenchérit Giordano Bruno qui les avait rejoints en une fraction de seconde pour se joindre à leur conversation. 9Tout autour, le soleil s’était remis à briller. L’alchimiste observa le cadran solaire de la place du Châtelet. Il était presque midi. L’heure de continuer son Grand Œuvre. Après avoir salué ses deux amis, il s’immobilisa, se gondola légèrement, exécuta un triple salto. Et se volatilisa dans la lumière.
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Depuis quelques années, l’engouement pour Hildegarde de Bingen et ses secrets de santé se vérifie. Alors, lorsqu’une femme que j’admire beaucoup, nous parle d’une femme remarquable, cela nous donne un magnifique ouvrage ! Sophie Macheteau nous livre ici les Secrets et les Remèdes de Sainte Hildegarde. Conçu comme un véritable grimoire, ce beau livre doré sur tranche, nous invite à un voyage dans le temps. Cette époque, le XIIéme siècle, où tout ce que l’être humain mangeait était bio. Où chaque moment était sacré, et où l’Homme prenait son temps pour chaque geste de son quotidien. Le temps de se nourrir correctement, le temps d’écouter le rythme de la Nature ou de son corps, le temps de la réflexion et de la prière. Dans cet ouvrage résonne l’esprit résolument moderne d’Hildegarde de Bingen. Avant-gardiste, elle soupçonnait les intestins de jouer un rôle important dans la santé et que leur état pouvait avoir des répercussions sur tout l’organisme. Quand on sait que la découverte des neurones entériques ne date pas plus de quelques décennies, on est en droit de se dire que cette femme avait de l’intuition ! Même génie, lorsque des siècles avant l’heure, elle comprend l’importance de l’équilibre acido/basique. L’édition de ce livre est particulièrement soignée. Il se divise en deux, avec une partie enveloppe pour les mémentos d’Hildegarde Le Potager et le Verger d’Hildegarde, avec ses fruits et légumes fétiches » pour conserver la bonne santé. Le Jardin Médicinale d’Hildegarde, avec ses plantes et aromates qui stimulent l’organisme. Les Épices d’Hildegarde, qui stimulent la digestion et agissent en synergie avec les autres ingrédients Santé ». Les Pierres d’Hildegarde, ou l’art de la gemmologie et ses vertus spirituelles. Dans l’autre partie, le grimoire », on retrouve de nombreux conseils naturopathiques pleins de bon-sens et d’évidences. Sophie Macheteau a été secondée par Claire Desvaux, naturopathe et diététicienne confirmée. Chaque recommandation a été remise au goût du jour, pour plus de facilité d’accès. La mise en page est divine, avec ses enluminures et icônes médiévales. L’écriture gothique donne de la solennité aux explication. À chaque page, on découvre l’esprit holistique de sainte Hildegarde, du temps où l’Homme était considéré comme un Tout, et non pas fragmenté en systèmes ! Cette femme expérimentait tout, que ce soit la médecine, la diététique, les plantes, la musique et les gemmes. Elle nous a laissé un héritage considérable. En 2012, le pape Benoit XVI a ordonné Sainte Hildegarde, docteur de l’église. Ainsi, elle devient la quatrième femme à accéder à cette haute distinction, après Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux. Ses écrits remarquables et sa musique en font une des femmes les plus érudites de son époque. Humaniste avant l’heure, Hildegarde nous propose un dogme simple Pour trouver l’Harmonie, l’homme doit équilibrer son corps, son âme et son esprit. » Comme elle se plaisait à le dire Le Corps est l’Atelier de l’Âme. » Quand l’âme et le corps fonctionnent en parfaite harmonie, ils reçoivent la récompense suprême de la santé et de la joie. » Parmi les recommandations diététiques de Sainte Hildegarde, une liste d’aliments Star » L’épeautre non hybridé. Céréale L’avoine. Céréale Les pois chiche. Légumineuse Les haricots secs.Légumineuse La châtaigne. Fruit Le fenouil. Plante médicinale Le psyllium.Plante médicinale Le galanga. Épice L’hysope. Plante médicinale Les boissons végétales. Laits végétaux, etc… Évidemment, elle préconise de manger des légumes et fruits de saison ! En même temps au XIIéme siècle, on ne trouvait pas de framboises en plein mois de décembre !!! On découvrira au fil des pages l’Habermus bouillie d’épeautre, les aliments poisons les fraises, le porc, la prune… et bien d’autres conseils avisés. J’adore ce livre, il est précieux aussi bien dans sa présentation que dans sa lecture. Pour moi, c’est une véritable référence pour tous les adeptes de la Naturopathie Hildegardienne. Un vrai beau cadeau à glisser au pied du sapin ! Secrets et Remèdes d’Hildegarde de Bingen par Sophie Macheteau aux éditions Rustica, 35,00€.
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