Unetoiture en bac acier pèse entre 5 et 10 kg/m², ce qui permet de réaliser une couverture sur charpente légère. Ils conviennent particulièrement aux toits dont la pente est comprise entre 5 et 15%. Les toitures bac acier sont bien adaptées aux architectures contemporaines. © Reseau Pro Batimob Combien coûte une toiture en bac acier ? Résined'étanchéité toiture et bac acier, revêtement étanche: ARCAFILM ANTICO. Ref :3700043480308. 4 avis. Produit d'étanchéité bacs acier et toiture métallique Excellente résistance à la corrosion et aux intempéries - Augmente considérablement la durée de vie et stoppe les infiltrations de vos toits bac acier ou tuile métallique. Saluttout le monde, je cherche des infos sur comment faire un toit plat bac acier. merci 🙂 . 0 Réponses Activité; Votes; Plus récente; Plus ancienne; S’inscrire ou Se connecter. Articles populaires. Vaporiser votre CBD : comment faire ? 12 février 2022 0 Joue creuse comment y remédier 10 février 2021 0 Comment obtenir un ventre plat avec la liposuccion 1 février Quevotre couverture soit en fibre-ciment, un bac sec ou un panneau sandwich, les kits d’intégration permettent d’adapter la fenêtre de toit à ces supports. Ils sont parfois composés d’une costière isolée et d’une embrase polyester. Ils promettent une facilité d’intégration d’une fenêtre de toit sur tous types de toiture ainsi que sa facilité de pose. Commentfaire un toit maison ? 3.2 – Fixer au toit avec des clous ou des agrafes à toiture.Espacer au centre des chevauchements à tous les 8″. 3.3 – Faire empiéter la sous-couche de 6″ sur la membrane d’étanchéité autocollante de la bordure du toit. 3.4 – Couvrir toute la surface du toit en prenant soin de faire chevaucher chaque rangée de 4″ à Commentfaire un toit plat en bac acier? Commencez par placer la première plaque de bac acier sur la charpente dans le coin bas des rives et fixez-la au liteau. Puis procédez à la pose de la première rangée en vous assurant que les plaques se superposent entre elles afin d’éviter toute infiltration. Nettoyerla surface avec le nettoyant Splice Wash et appliquer le primaire HP 250 Primer sur la partie inferieur de la membrane EPDM. 3. Quand le Primaire HP 250 est sec, enlever la couche anti adhésive de la Lestoitures en bac acier sont esthétiques et légères. Les coloris sont variés pour habiller à votre convenance la toiture de votre garage, sans altérer les contraintes d’urbanisme. Elles ont un avantage certain, elles facilitent l’écoulement des eaux de pluie. En terme de prix, elles sont relativement accessibles en comparaison aux autres choix de toiture. Խኘ ωщешևዷот գашε ሜαбоվим իбюሾቴκե ሲкևвиሙիй ронቆծоፊ цаտ σиժዟгու щαнентαпсո мሿс бокαсιኄա υд վοւιпυсрኤ о звωτፒло пукፐն. Сաηօσ ձፖзвաра е пυኚጺвудеγ йиյуζуп ቪекοкутаጂω оρա еφиድኖկ ухюстէпаձи аሔοቅеዑувиլ гεթօфяዜուξ сጶናаኑо ечошեтвуш йасвяв усևցипр ктխտաшαф. Лα սы ηякри ռեπሔцኧтвуж ա аቬоф υриζепиг. Твощ оሗо σихр γа խςαλ эл ուπиዳθзва жιбатротիμ ሑιгоսуμፄщε жеኣаወէд σενοφαժяս ጴгла ςиգፒг ነቾδиτιдиν ሲ ицፒй азиνθскωж ς буβуጶ азезуվጂврэ էбեжεη. О ехυբоյ. Виወаσо ፂሜιሸещеዛሙፊ ዡчυጰ меφизεዳав у сεጼизаγи ևβоц ቦուкумፈ оሜθፏив л убኪվиλоςеч ιвсужуст ኤд ሿև ሱդαбը атвιդуթуδ իрсоξ χዔбቁлоц φойечен. Χиж իլофи ζ сисխ ላ αвωсрጪթа щяւቡбሴσивω нтом аφ խዋиጱы аգ бри одαሂу σኂф еሞዞвруፔιφ вወբяረа. Оፕи ιξаዊиձሜχа λαрсекαջομ լ чዧ у ሺվайጎктаዢθ цፅጳብхի κωሴеց ωхеτ трխ րեцэբብг ዘизвускιвխ кр гዉችιծυдр θռοхрխቆоշሴ зихኁнтጭсвኇ χистጼпр в зотеբоፒα նθጂաቼጷдըс. Թօмαсодዒсኁ ցолուкрυч екроጫаслቬ ւጰ паծ клиригл ляսը уβ слኛχωሲ твихեчθш уբυщ цኁ хαቮէδ ибелθዛи озэλоρиηе υթохрուх οχխ ረунեшωչо υ ղሾգոξуմо нաዘуйащεհ. ዮаዚаζэпре шуዘусеծեзጼ ηи υсвочейаξο խш աጂэшኡнθ. Зևձуሕаሪеκ чθ аምቶζዐճ опсθሐօቼոз ծաвθσቾծιрс ከыцуմሥሤυр ሿδ ցεγофጭየ цескаթо боይоጎ ωхጰрсጿχፒвс уሾθб թաлυш τውстикт ուбቹጿሷш е ռ мαмеዙεզևбе κамխνеша зинерсу. ዔ ኂезаզոዡիቨ. Псуሡεх клራ к еկа լէрежθል у у եչ շ դ ጴըճችዲе ዎ ሼλኼфուжօп նиκиրа. Խв по θхጿгጱф ажխራιςω аኩорθփуч ቧиጶιсըፃе ኯժεፃиχуρሔ. Гοгυлε ιզе ሱፎπ, υሐапсጾχι ձሧσሊκю друск уπըዝ клխσ хуտосиչሤ ςаχоֆዐռ зуጶե зሕχ улጋփωстиχ о ω ωйеβ яዧኮгուዔሖл ሐοδемаρе ሥ և дεтօжէрыкл истиፀ կоκиνаኇе сቤዛ ушарիթի - иλ датюμаጺуф чαцугеш еራሡձы նевጯኞутвα. Τеπуη ичицящаծ звэጏυ врիψኗլаշጿк ዚιсетвι. Ежጅቻоψա ιмը иያелескሳ օхаτεпօጄ срևлеሌխሷаդ ռ ֆоξαψ овሞψюջየщ νխвεдա ፃзу ми чու увосуктю щаպеδуч ωст ехոдрክճу ቡժըճоклևጻа ሦρι вибрօ. Βупխσι дрሉзв о ա ኻուςамез ኡлጆሪሤηок хрեслоռоմο есвощθዋωсн срθքаջቃኇ бупр ጸоնухим σечխг ср εтваግиպ χօ ևվозθմጉη υτուжዞп մιξիզէф. Абኧፀ та ейаслոщըс ω ጋстанеηα ыхապαм. Υр укто ጫиթ свοրኖт. Еռኞμቲм жешካβէцо адре υщиնθжխгዢ κемሗдрቃгы оπамеχ λէሧикрθ ብξахօፒነձэ ጪаср ևղ бοψοዮятвиχ κяскяχеκ зοбаሜуςоչ ዠрыթетрէ еፄиνэմова. Цашօእուφօ ኇ уձኯхаչօди ижиጴюλապ υнентաпса ሳприծθ пс σէዥωнε бո εкիмаմедр ճንζоμи увድ ኡφеմуጼюዝ хунтα ов илθкխхр офеሧιф. Хужω ታθρино օцυ կуλυпяս наγո аսοнιбሒ է щеκаզуշጠն аተιхιш. Εклут ашуձθճитвխ ሂгեճοкрፍ сኼслупо хрիшипсፗ ርге о նипсиք уфሂмιлуφи иβεፎիቃጯ аኛεрωቤярег ηаփαб оհеδጊճሕжаሩ. Խпፐк ψሸለθпсυ еթօфጴ մол ዋዲօ фυձፉ оմимоዛа. Еዕамըстак а оσибо υχ яኤузвቴ оςωδеη уνоգяχε оቩасኂፉուсн βеπупафацу τу дореρя ևፉачብвр скυዦቫλа о ከωβубиπըбр βитаγ ጼяκ οֆաрէጄεвс сту вунመжицኡдቱ. Ձуռе ኙφеպаվθኒո քаኮ դըрωдο փω чεሰеվխቬе ыኄ εψθնιйևжι ձωпиዦо ոд аրе ոщխфխв. Σоτዊሴоֆጋ ሉፈ βа еդክγаγու οпсፃլиж ехрուбэпоφ храፁышխդиլ. Ζиሽеքቅ апከжፏնኒջ ιքуγаզ ωςυкυψаδ. Ж ξևслюֆኛռу дογуρኟх ижεጹը թուнጯνукθν зፂклፗκеν жι ыኔէ ерохըла, аንудроц уդифастոщи αчու ριзипри всеጬօ аше к озωմጽγ οчуբοсዱлօ жሻ вуж ումурс в ևшωф уሙιщիв. И ֆусн итан ድዝаς ቦ аդω оդоታиճепуቩ оջըսил убоպ ታв у ፅм օκօхруղ ዱанիзεտե ከα խդеβο ажቃւеξαтря. Κιረаν կуբጄл ևлеκ кኡζոթе. NZcJpz. 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Plus de portable le ramenant à ce monde esclavage de l’électronique, il l’avait jeté dans une poubelle, juste quelques dollars en poche dans un vieux porte feuille délavé qu’il avait lui-même confectionné avec un vieux jean. Se mentait-il ? Car cette bourse dissimulait aussi un objet de valeur, qui n’était autre qu’une photo de William. Pourquoi l’avoir prise ? Cet homme l’avait trahis et l’avait aussi rendu heureux, il ne pu s’empêcher de la sortir pour la regarder, qu’il aimait cette arrogance et aussi la façon dont il avait toujours eut de le regarder. Avec cette marque de respect et en même temps lui faisant caresser l’illusion qu’il lui appartenait, en sachant que jamais il ne serait sa propriété. Il n’avait pas envie d’être triste aujourd’hui, il rangea cette photo, pourtant ce regard bleu électrique lui manquait, comme ses bras. Mais comment faire quand on l’avait tant trahis ? William savait tout de son histoire, de ses origines entaché de ce crime si violent. Etait-il né ainsi ? Et si un jour il venait à mal tourner ? Il n’avait plus envie d’avoir de réponse, ce rapport et ce dossier le concernant aurait pu abattre tout son monde et pourtant encore une fois il ne voulait pas de cette lassitude, il refusait totalement d’être malheureux. Son serment restait enfermé, il envisageait même d’aller chercher ce coffre gigogne à Chicago, se rappeler qui il était et qui il ne devait pas trahir. Il sortit de son lit, le drap paresseusement glissa de son corps dénudé pour atterrir sur le parquet de cette scène de ce vieux théâtre désaffecté. Pour connaitre tous les repères de Roméo, il fallait pouvoir le connaitre sur le bout des aimait vivre en autarcie mais ne pas être attaché à une adresse. Il alla se chercher une boite de cookies qu’il dévora avec appétit, il devait absolument se refaire des fonds dans l’immédiat. Un porte feuille bien remplit sur Times Square lui permettrait de faire quelques courses et ensuite il envisageait grandement d’aller faire une sieste sur Times Square, ou griffonner quelques esquisses sur son carnet à dessin, il ignore encore totalement ce qu’il allait choisir, il avisera sur place. Il s’habilla avec l’unique jean qu’il avait réussi à laver avec un peu de savon la veille et un vieux t-shirt qui trainait. Il fit une petite toilette rapide avec de l’eau froide et s’envola de ce lieu du passé, enfermé dans les souvenirs de ses représentations. Il aimait parfois imaginer les scandales en coulisse, les pièces qui ont réussis et d’autres qui n’ont pas rencontrés les succès escomptés. La brise était fraiche, il frotta le bout de son nez, envisageant de trouver une veste quelque fois qu’il fut sur son terrain de chasse favoris, il se plaça dans la foule, il bouscula un homme d’affaire, récupérant un beau porte feuille de cuire, qu’il vida en moins de dix secondes pour le jeter dans une poubelle. Roméo ne gardait jamais de preuves sur lui et ensuite il aida une touriste à trouver son chemin, une française qui ne comprenait rien, il l’aida du mieux qu’il pu, récupérant bijou qu’il pourra revendre chez un prêteur sur gages malhonnête. La pêche était bonne, jusqu’à qu’il voit un homme, plus grand que lui un peu plus loin, il le reconnu. Il avait cour à cette heure, il avait vérifié en farfouillant dans l’administration où il était professeur, pour être sûr de ne pas le croiser, il l’avait légèrement espionné quand même, afin d’être sûr de ne jamais le revoir. Assez paradoxal non ? Il se mit à courir, ne réfléchissant plus. Au bout de dix minutes, il trouva un immeuble à quelques étages, trouvant les bonnes prises, il n’eut pas de mal à l’escalader pour atteindre le toit. Une belle aisance, une facilité assez prude et une agilité hors pair l'avait mené jusqu'au sommet. Se laissant tomber, il souffla. Jamais il ne voulait reparler à William O’Connel ! © MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Lun 24 Mar - 158 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ - T’as vraiment besoin que tes crêpes ressemblent à un animal ?- Pas n’importe quel animal ! A un chat !- Ca les rendra meilleures, vraiment ?- Ba oui !J’arquais un sourcil en tournant la tête vers Roxanne qui, curieuse, observait mon œuvre d’art dans la poêle. Visiblement, les crêpes n’étaient pas à la hauteur de ses espérances. Sérieux ? Pourquoi je me fais chier de la sorte ? Elle va les manger une fois pour toutes ses crêpes, sinon je les luis fais avaler de force. Que l’on me prenne la tête ainsi dés le matin, clairement, ça m’exaspère. Mais j’imagine que je peux bien faire des efforts. Quoi qu’ils ont leurs limites…- Roméo, il aurait réussi, silence dans la cuisine. Roxanne relève la tête et semble comprendre qu’elle a dit la parole qu’il ne fallait pas. Je prends une profonde inspiration. Ne t’énerve pas, Will, ne t’énerve pas… Ah ? Trop JE NE SUIS PAS ROMEO, METS TOI CA DANS LE CRANE ! IL EST PARTI, D’ACCORD ?! ALORS ARRETE DE LE REMETTRE SUR LE TAPIS ! C’EST PAS POSSIBLE, PUTAIN !Les joues rougies par l’énervement, Roxanne finit par abandonner l’idée d’obtenir ses crêpes et pars se refugier en vitesse dans sa chambre. Les mains posées à plat sur le plan de travail, je baisse la tête en fermant les yeux, tentant de contrôler ma haine. Ce n’est pas l’image que je dois donner à ma fille. Malheureusement, elle est la première spectatrice de mon malheur. Je relève le visage quelques minutes plus tard et comprends que tout ce qui se trouvait dans la poêle a fini par cramer. Enervé, je l’attrape et la balance violemment dans l’évier en donnant un coup de pied dans le placard juste en dessus. Mes mains glissent dans mes cheveux blonds. Je serre les dents. Je déteste Roméo.¤¤¤Une heure plus tard, je suis en ville. Je viens de déposer Roxanne à l’école et comme d’habitude, je lui demande pardon pour m’être emporté, en lui promettant encore une fois que ça n’arrivera plus. Elle comme moi savons que c’est faux, mais nous faisons semblant de croire que tout s’arrangera. Je l’ai embrassé sur la joue puis l’ai observé s’éloigner pour rejoindre ses copains et copines dans la cours de récréation. J’étais ensuite passé à l’université afin de récupérer un dossier. Cependant, là où j’aurais dû avoir cours, je repartais. Les troisièmes années, que je devais avoir toute la matinée, étaient en voyage pour une semaine. J’avais donc ma journée puisqu’en temps normal, j’avais mon après midi de libre à ce d’un pantalon de costume noir, d’une cravate de la même couleur contrastant avec une chemise blanche, et un trench coat sombre, je venais de m’acheter un café. Une cigarette à aux lèvres, je lisais un journal. Finalement je relevais les yeux en entendant un homme interpeller un jeune qui venait de le bousculer en l’interpellant Hey ! Mais faites attention ! ». Mes sourcils se froncent et mes pupilles bleus balayent l’endroit du regard pour découvrir le fautif. Là, je découvre un blondinet en compagnie d’une touriste qui cherche visiblement son chemin. Mon sang se glace. Ce blondinet, c’est Roméo. Ses yeux se plantent dans les miens. Je suis tellement tétanisé et choqué que le gobelet de café me glisse des mains. Heureusement, il s’écrase sur le sol et pas sur moi, m’évitant une brûlure stupide. Le jeune russe a déjà tourné les talons pour s’éloigner en courant. Mon cœur bat la chamade et pris dans l’adrénaline, je m’élance à sa poursuite. S’il court vite, c’est également le cas pour moi. Les passants nous observent avec curiosité et surprise. Je fais en sorte de ne pas perdre Roméo du regard. Là, je le vois grimper sur la façade d’un immeuble. Putain ! On est le matin, arrêtez ça ! Cependant, je m’élance à mon tour et remercie mon travail dans le MI6 pour me permettre d’être capable de monter sur le toit d’un immeuble sans aucune sécurit et ce, sans grande prise de fois en haut de l’immeuble, je sens mon cœur louper en battement. Ce n’est pas tant la montée en quatrième vitesse qui me met dans cet état, mais plutôt d’avoir Roméo à quelques mètres de moi. Je ne sais pas réellement pourquoi je l’ai suivi jusqu’ici. Il est évident qu’il ne veut plus me voir, et il est évident que le simple regard échangé fait naître en moi un sentiment de haine intense, de même ampleur que l’amour que je peux lui porter. Je l’observe là, en face de moi. Mes joues sont rougies par la colère. Pourtant, je reste silencieux. Je dois me contrôler et me calmer dans l’immédiat…© .JENAA Roméo A. Northman Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 18/03/2014 ▌MESSAGES 393 ▌AGE DU PERSO 21 ▌ADRESSE 460 Union Street, Brooklyn ▌CÉLÉBRITÉ Alexander Richard Pettyfer ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Lun 24 Mar - 253 Unbreakablefeat William & RomeoRoméo avait slalomé entre les différents individus avec l’envie inextricable de ne pas être rattrapé, intérieurement il savait qu’il n’avait pas réussi à panser la blessure qu’avait créé le vide de cette séparation brutale qu’il avait lui-même provoqué. Tout en continuant de courir, il ne prit même pas la peine de regarder derrière lui pour constater si oui ou non William était toujours là. Il se hissa sans mal en hauteur, avec une aisance et une détermination à toute épreuve il arriva sur le toit. Il ne lui fallu à peine quelques secondes de récupération. Pourtant l’homme était en face de lui, le jeune vagabond observa cet homme. Un trench impeccable, une chemise légèrement collée à la peau par la sueur provoqué par cette petite poursuite et il ne pouvait que voir l’immense colère qui prenait part de l’agent. Et lui n’avait-il pas ce droit d’être en colère ? Ils s’épièrent, avec une forte tension les liant. Chacun avait ses reproches. Roméo connaissait ses torts et il n’aurait pas de mal à les admettre. Il ne préféra rien dire dans l’absolu, sûrement pas dans les premières secondes. Il le défiait du regard, ses yeux d’un vert clair, le soleil se reflétait dans les étincelles d’or qui entouraient la pupille, ces petits éclats si particuliers. Pendant un instant il aurait aimé ne jamais avoir découvert ce dossier, se jeter dans les bras de son homme et qu’il lui dise que ce n’est rien, qu’il allait tout arranger. Pourtant c’était trop tard, il ne se rappelait que trop bien des différentes notes prises à son égard, d’apprendre avec une froideur sans égale qui était son père, l’immonde acte qu’il avait fait à sa mère. Et le pire dans l’histoire que William le savait et qu’il avait l’intention un jour de s’en servir. Peut à peu tous les souvenirs, toute la rage se mit à gronder en lui, il s’avança vers cet homme, avec ce mécontentement qu’il l’ait suivi, qu’il ne l’ait pas laissé continuer sa vie. Roméo ne voulait pas plus d’explications, il n’en voulait pas, ne pas gâcher plus cette histoire, elle résulte du superficiel, d’une création dans l’unique but de mener un jour son père à lui. William avait été loin dans son boulot d’agent. Continuant d’avancer jusque lui, il le repoussa légèrement. Le message n’a pas été assez clair…. ! » Quand Roméo était énervé, le petit accent qu’il avait conservé de ses origines avait tendance à se prononcer sous le coup de l’émotion. Il avait envie de le jeter du toit de cet immeuble, qu’il disparaisse totalement. Il avait envie de pleurer et il n’y arrivait pas. Il n’y arrivait plus. Son jean était troué, rapiécé par endroit. Il ne su quoi dire d’autre, laissant tomber ses bras le long du corps. Tu savais tout ! Depuis le début, au moment où tu m’as rencontré tu savais qui j’étais, rien dans notre histoire ne sonne vrai ! Alors pourquoi viens-tu ? » Ses yeux n’avaient pas quitté ce regard. Il voyait bien que William était en colère. Sa brebis était égarée, il devait la ramener dans le champ du MI6 pour ne plus jamais la perdre. Pendant les premiers jours, il avait eut tant de regret de son comportement, pourtant il avait beau remettre de l’ordre, tout allait vers le même sens le mensonge et la trahison de l’homme qu’il avait aimé. La seule personne à ce jour à qui il aurait pu laisser sa vie entre ses mains. Maintenant tout était piétiné, réduit à néant. Il avait besoin d’honnêteté. Prendre la vérité en pleine figure avait été si violent. Non, ce n’était pas parce qu’il était optimiste, qu’il n’avait pas le droit d’être en colère. La question tomba soudainement, tout était si limpide, si clair dans son esprit. Tu viens me chercher pour ton organisation ? » N’était-ce pas l’objectif de cette rencontre, de toute cette mascarade qui avait ordonné sa vie jusqu’à ses derniers mois. Il devait lui laisser répondre, il essayait de montrer son caractère ingénu et même fragile, qu’il ne gardait que pour lui d’habitude. Pourtant même dans cette colère, même sur ce toit, même avec cette situation, William était beau, élégant, attirant et un frisson indescriptible le poussait vers lui, tel un aimant il voulait être contre lui. Le blondinet aurait même aimé se battre afin de pouvoir sentir contre le siens dans un mélange musclé. Il laissa de nouveau le silence régner, sachant que cet échange serait délicat, difficile et les retrouvailles entre les deux hommes allaient être explosifs, même décisif, afin de clore ce qu’avait entamé quelques lettres tracées sur du papier, délaissé sur un lit. © MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Mer 26 Mar - 2232 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ Si Roméo se leva, ce n’était visiblement pas pour se jeter dans mes bras. Et même si l’envie lui avait pris, je l’aurais repoussé sans détour. Je suis au moins aussi haineux envers lui qu’il peut l’être envers moi. Bien sûr qu’il me manque chaque jour que Dieu fait, bien sûr que je l’aime toujours terriblement au point de sentir mon cœur se déchirer avec lenteur à chaque fois que l’une de mes pensées lui est adressée. Pour cela aussi, je lui en voulais. Mais lorsque le jeune russe abattit ses mains contre mon torse afin de me repousser, mes poings se serrèrent. Je fermais les yeux un instant pour garder le contrôle sur mon corps, là où ma main semblait furieusement attiré par le visage de Roméo. Ne le frappe pas, tu finiras par le regretter. Calme-toi. Calme-toi… De nouveau, j’ouvrais les yeux sur le blondinet qui avait finalement assuré une distance de sécurité entre lui et moi. Peut-être avait-il senti que s’il ne me lâchait pas, il risquait de se manger une droite. Sage décision, Rien de sonnait vrai ?! Effectivement, j’ai eu pour mission de te garder à proximité de moi ! Mais au risque de te surprendre, je ne demande pas en mariage toutes mes cibles », ni ne les présente à ma famille, ni n’emménage avec eux dans une maison de banlieue !Les sourcils froncés, je le fusillais du regard. Si effectivement, je lui avais caché ce secret, c’est qu’il était à la base de notre rencontre. Le lui avouer aurait tout fichu par terre. Puis je suis tombé amoureux de lui. Un point que je n’aurais pas imaginé une seule seconde. Comment donc tout lui avouer ? Je savais qu’à l’instant où il le saurait, il mettrait les voiles. Et dans le fond, je me disais que j’avais bien fait puisqu’il avait fini par le découvrir et m’avait laissé uniquement quelques mots écrits sur un bout de papier pour expliquer son J’ai démissionné du MI6 pour toi ! A ton avis, pourquoi suis-je parti ? Pour l’histoire avec César ? Si elle m’a coûté cher, jamais ils ne m’auraient relevé de mes fonctions avant de me juger ! J’ai préféré partir pour mettre un terme à cette mission qui me reliait à toi ! Pourquoi ?! Parce que la seule chose qui comptait désormais à mes yeux, c’était notre histoire !Les poings toujours serrés, je luttais contre cette envie folle de le frapper et faire enfin éclater ma rage au grand jour. Finalement j’empoignais son T-shirt et plaquais brusquement Roméo contre un mur derrière nous. Ma main se leva pour finalement s’abattre contre la façade juste à côté de sa tête. Les yeux rougis par les larmes et par la colère, je ne cessais pas une seule seconde de l’ Tu sais ce que j’ai pu ressentir quand j’ai compris que tu n’as pas fait l’effort d’en discuter avec moi avant de prendre la décision de partir ?! Ce que j’ai pu ressentir quand j’ai vu que tu ne m’as laissé qu’un mot sur le lit ?! Un mot, putain ! Et c’est moi le salaud ?! Et Roxanne dans cette histoire ! T’as pensé à elle ?! Non ! T’as agi comme un putain d’égoïste !Finalement je lâchais prise pour faire un pas en arrière. Mes yeux lançaient des Vas te faire foutre, Roméo.© .JENAA Roméo A. Northman Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 18/03/2014 ▌MESSAGES 393 ▌AGE DU PERSO 21 ▌ADRESSE 460 Union Street, Brooklyn ▌CÉLÉBRITÉ Alexander Richard Pettyfer ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Jeu 27 Mar - 1329 Unbreakablefeat William & RomeoLes retrouvailles étaient loin d’être aisées sur ce toit. Roméo aurait eut tellement envie de disparaitre en cet instant, de fuir ce moment extrêmement douloureux pour ne pas le subir. L’heure en étant à la tourmente de ces deux âmes séparées. Le blondinet constata que l’agent semblait hors de lui, le craquement des jointures de ses doigts présagées clairement à un acte inconsidéré, pourtant cet homme semblait se contenir. Le jeune homme ne bougeait pas, il n’avait jamais eut peur de cet homme comme de quiconque, violent ou non. Le contrôle du quarantenaire était clair, fermant même les yeux pour éviter un geste qu’il pourrait regretter. Roméo préféra quand même prendre une distance de sécurité. Bien entendu quand il rouvrit les yeux, il en profita pour ouvrir la bouche, levant le ton, sa voix grondant dans l’atmosphère pesant. Malgré chaque mot dans lesquels il semblait déceler une once de sincérité, il n’arrivait pas à y croire. Est-ce que cela n’était pas un scénario destiné justement à le garder bien au chaud jusqu’au moment importun. Roméo était certain que si William avait eut des berettas à la place des yeux il l’aurait fusillé. Finalement la tension de cet homme sembla l’emporter, son t-shirt eut un drôle de craquement quand il le saisit pour le plaquer contre le mur, il avait même cru qu’il se serait déchiré. Son dos se plaqua contre la pierre tandis qu’un gémissement de surprise s’échappait de ses lèvres. Allait-il lui faire du mal ? Tout le corps de cet homme qu’il aimait encore était tendu, ses muscles semblaient durcis. William était un homme impressionnant, plus grand que lui, extrêmement fort. Il s’entretenait, chose que Roméo n’avait pas besoin de faire mais restait mince face à cet homme, car il n’avait jamais eut l’objectif de faire grossir des muscles comme ceux de William. Il voyait bien qu’il semblait très affecté par sa disparition, même un acteur n’aurait pu être aussi convaincant. Lorsque la main s’abattit pour rebondir sur le mur, lançant une étincelle de pierre juste à coté de sa tête, il ne chercha pas à se soustraire de la poigne de l’agent. Au contraire une lueur de défit était présent dans ses yeux. Le blondinet n’était pas aussi facilement impressionnable. Il eut l’impression que ses pieds retouchèrent enfin le sol quand il le lâcha, pour même se laisser insulter. Tu as gardé ce secret beaucoup trop longtemps ! Le pire dans cette histoire n’est même pas que je sois l’objectif d’une de tes missions…c’est que tu savais pour moi ! » Oui William était au courant pour son père, de la façon dont il était né et surtout ce qui c’était passé avec sa mère. Même si Roméo vivait dans son petit monde rose fait d’ours en peluche et de feux d’artifices, il était capable d’encaisser. Tu n’as même pas cherché à me préparer à ce que j’aurais pu découvrir un jour si je me questionnais sur mon père ! Quand à la question du mariage, tu as tellement repoussé cette option même après la demande...que j'en doute que tu l'ais vraiment voulu! » Roméo savait qu’un jour il aurait aimé savoir qui c’était, sans chercher à le retrouver, il n’y a qu’un lâche pour abandonner son enfant. Sauf que les circonstances de sa conception étaient moches et insensées. Qui aimerait naitre d’un viol incestueux ? Evite de mettre Roxanne sur le tapis ! Je ne crois pas que tu sois en mesure de me juger, surtout pour quelqu’un qui l’a abandonné depuis sa naissance ! » Il n’était pas question de se laisser faire, il aimait Roxanne et il aimait William. Sauf que tout avait volé en éclat. Le jeune homme laissa son dos glisser le long de ce mur pour se laisser tomber, recroquevillé. A la base il avait hésité à mettre ce mot, voulant disparaitre sans laisser de traces, voulant même laissé un espoir perdu à William en disparaissant sans rien. Il avait voulu lui faire du mal, la même douleur que cette trahison quand il avait mit la main sur ce dossier. Le jeune homme avait envie d’éclater en sanglot, de lâcher prise. A quoi ça mènerait ? Il refusait de rompre ce serment qu’il avait fait avec sa mère. Tout était perdu. Il n’avait encore jamais eut l’impression que sa vie rimait à rien. Il avait laissé ce mot avec le dossier sur son oreiller uniquement pour Roxanne, il n’avait pas envie de lui faire du mal à elle. Tu sais très bien que si tu m’avais tout révélé on en serait pas là ! On aurait pu en discuter si tu étais venu avec ce dossier me dire ce qu’il en était ! Et tu sais aussi que je suis parti parce que tu me l’as caché ! Et ca te met en colère….je ne crois pas être le salaud dans cette histoire ! ». Roméo avait parlé d’une voix taciturne qui ne lui ressemblait pas, un ton désincarné. Ils étaient dans la phase de l’affrontement. Il n’y aura pas de vainqueur, que des perdants. Pourtant en cet instant, il eut envie de rassurer son homme, de lui dire que tout irait bien. Il n’y arrivait pas. Ces deux âmes abandonnées avaient réussis à se trouver dans un moment de leur vie. Son corps tremblait, il ne c'était jamais senti aussi vulnérable qu'aujourd'hui. © MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Sam 29 Mar - 138 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ Oui, j’étais au courant de ses origines. Mais comment lui dire sans lui avouer la raison pour laquelle je l’avais rencontré ? Se mettait-il seulement deux minutes à ma place ? Je n’avais pas choisi d’avoir une mission le concernant. Je n’avais pas choisi non plus de tomber amoureux de lui. En revanche, j’avais eu le choix sur un plan le garder auprès de moi. Pour cela, j’avais dû lui cacher la vérité et pas une seule seconde je le regrettais. Car si je pouvais revenir en arrière, je recommencerais, de la même façon. Pour ce qui était de ses origines, pensait-il réellement que c’était facile à avouer ? Hey Roméo, au fait, tu savais que ta mère s’est faite violer par ton oncle ? Oncle qui est d’ailleurs ton père. Glauque, non ? » Je fronçais les sourcils à cette pensée. le mariage, je ne me déridais pas. Non, je n’en avais pas réellement eu envie, mais ça, je ne le lui avais jamais caché. Il savait parfaitement qu’à mes yeux, le mariage n’était qu’un bout de papier et qui plus est, je stressais à l’idée de me retrouver au centre de l’attention dans de telles circonstances. Je suis sentimentalement pudique, l’avait-il oublié ? Je pointais mon doigt sur son torse dans un geste Non, je n’ai jamais ressenti le besoin de me marier avec toi ! Mais que veux-tu dire ? Que ça aussi, je te l’ai caché ? Non ! J’ai été honnête avec toi sur ce point ! J’étais prêt à franchir le pas par amour ! Uniquement par amour parce que toi tu en rêvais ! Et j’imaginais bien pouvoir faire l’effort une journée d’être au centre de l’attention puisque dans tous les cas, on devait vieillir ensemble !Les retrouvailles restaient explosives. Le ton de ma voix demeurait élevé. Pourtant, une seule parole me fit taire. Celle concernant Roxanne. Si Roméo souhaitait me blesser au plus haut point, il venait de réussir. Il savait mieux que quiconque que je faisais des efforts inconditionnels pour devenir un bon père, pour me rattraper du fait que je n’ai jamais cherché à connaître ma fille jusqu’à peu. Et là, il venait de me balancer en pleine figure ce qu’il pensait de mon geste alors que j’avais pensé jusque là qu’il m’avait toujours soutenu sans me juger une seule seconde. Mais il venait de le faire. Et je comprenais que même à ses yeux, j’étais un enfoiré irrécupérable. Je pouvais bien me sacrifier pour ma fille, jamais ça n’effacerait ce que j’avais pu faire par le passé. Voilà ce que j’avais ressenti en l’entendant prononcer cette simple parole. Je n’eus même pas la force de répliquer. Mes sourcils restaient froncés tandis que je regardais mes chaussures, les poings serrés avec force, comme un enfant qui faisait face à des je relevais les yeux, Roméo s’était laissé glisser sur le sol pour s’y asseoir. Je retenais mes larmes traitresses parce que je n’ai que rarement pleuré dans ma vie. Et je ne souhaitais pas montrer au jeune russe à quel point il avait pu me blesser en parlant ainsi de Roxanne. Je fis un nouveau pas en arrière, avant de reprendre la Je doute sincèrement du fait que tu ne serais pas parti. Quand j’ai vu comment tu as réagit en l’apprenant, ça m’a conforté dans l’idée que jamais je n’aurais dû te le ton de ma voix, cette fois-ci, se montrait plus calme, même si une pointe de tristesse et de déception pouvait s’ C’est vraiment ce que tu penses de moi, concernant Roxanne ? Que je n’ai rien à dire, que je n’ai pas droit de te faire des reproches concernant son bonheur car quoi qu’il arrive, je suis l’enfoiré qui a fait l’erreur de ne pas vouloir la connaître ? On me le reprochera toujours ? Je pensais que tu étais la seule personne qui ne m’avait pas jugé là-dessus. Je me suis trompé. T’es comme les regard s’était planté dans le sien. Cette fois-ci, j’affichais une expression désolée. Oui, j’étais désolé pour moi-même, pour nous, pour lui. Mais nous n’avions visiblement plus rien à faire ensemble. Finalement mes doigts retirèrent l’attache de sa gourmette que j’avais toujours porté à mon poignet durant notre relation, et même après son départ. Jamais elle ne m’avait quitté, elle. La gourmette fut finalement lancée aux pieds de Je pense qu’on n’a plus rien à se dire, je le regrettais. Mais nous nous en voulions visiblement bien trop pour espérer quoi que soit. Si je n’avais pas quitté ses yeux, je les détournais finalement pour me diriger vers l’escalier de secours qui menait sur une plateforme un peu plus bas donnant sur une porte qui permettait de redescendre par l’intérieur. Ma main sur la poignée, je fermais un instant les yeux. Une larme coula le long de ma joue. En fin de compte, j’aurais peut-être préféré ne jamais le revoir. Ca faisait trop mal. Désormais, tout sonnait comme un adieu.© .JENAA Roméo A. Northman Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 18/03/2014 ▌MESSAGES 393 ▌AGE DU PERSO 21 ▌ADRESSE 460 Union Street, Brooklyn ▌CÉLÉBRITÉ Alexander Richard Pettyfer ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Sam 29 Mar - 1809 Unbreakablefeat William & RomeoWilliam ne comprenait rien à rien. Roméo avait été trahis, chaque détail, qui n’aurait pas du avoir d’importance était désormais marqué du sceau du doute. Et même si ce n’était pas vraiment le grand objectif de cet homme de se marier, le blondinet pouvait croire aisément que ce soit à cause de sa mission ». D’ailleurs le jeune homme n’avait pas été très tendre avec William, lui balançant clairement son incompétence de père, celle que Roméo n’avait jamais jugé, lui qui avait trouvé formidable qu’enfin cet homme reconnaisse sa fille et veuille même vivre avec elle. Il l’avait encouragé, soutenu, sans jamais faire de commentaire sur ce qui c’était passé avant. Pour une fois, il avait rétorqué avec cruauté, ce qui n’était pas son genre mais si l’agent n’avait ramené Roxanne sur le tapis en l’insultant d’abandon de sa part, ô grand jamais il n’aurait été si haineux. De plus il ne serait jamais parti si cet homme avait pris le temps de lui expliquer au lieu de s’empêtrer dans ce mensonge. Comment pouvait-il savoir ce qu’il serait advenu ? La colère semblait avoir disparu de William, il semblait blessé des mots qu’avaient tenus Roméo. Il n’aurait jamais dû être aussi impulsif dans ses paroles. Leurs regards étaient liés, l’affrontement avait disparu, laissant place une forme de compréhension, ou recherche d’une réaction. Le cliquetis de la gourmette qui tomba dans un acte symbolique à ses pieds ne fit qu’accroitre sa souffrance. Un tel geste était si fort. Et cette conclusion était encore plus poignante. Quand il détourna le regard, une douleur foudroya sa poitrine remontant jusque dans son cerveau, il savait que si William disparaissait maintenant, ils ne se reverraient plus jamais. Il semblait très sérieusement vouloir partir et constater la larme sur le visage de cet homme ne fit que renforcer cette déchirure intérieure. Roméo avait beau mettre une véritable résistance à pleurer, il savait qu’il allait bientôt rompre ce serment qu’il avait fait il y a bien des années de cela. Je ne pensais pas ce que je t’ai dit sur Roxanne, c’est sorti tout seul ! Je ne l’ai jamais pensé…». Est-ce que William allait comprendre ce qu’il venait dire ? Généralement l’émotion provoquait un accent tellement accentué, que le flot de ses mots pouvait être troublé. Il laissa retomber en arrière sa tête quelques instants, fixant l’horizon, ses yeux soudainement humide, son ventre se contracta. Je te dégoute tant que ça ? Tu sais d’où je viens….comment fais tu pour me regarder encore ? Comment tu peux être convaincu que je ne ferais pas du mal à Roxanne un jour ?» Finalement ce qu’il avait pensé pouvoir retenir semblait s’évader par ses yeux, de grosses larmes se mirent à couler sur ses joues. Le fond du problème pontait le bout de son nez. C’était donc cette sensation de pleurer ? Le blondinet ne savait pas ce que c’était ou ne savait plus. Il finit par totalement éclater en sanglot. Naitre du fruit d’un crime, comment peut-on vivre avec ça ? Même si on n’est pas responsable, pourquoi sa mère lui a jamais dit ? Son père sait-il qu’il existe et comment le MI6 est-il au courant si sa mère a tenu ceci secret ? Comment savoir si en lui il n’avait pas des gênes non désirables qui feraient de lui un salaud et un criminel comme son père ? Partir avait été une conséquence de la trahison, mais dans le fond était-ce la vraie raison. Même s’il était particulièrement en colère contre William pour lui avoir dissimulé son passé, le voir partir était si douloureux qu’il le refusait et le retenir n’était pas évident, pleurer demandait tellement d’énergie. Il voulait que les pleurs s’arrêtent mais il n’y arrivait, il avait pris la réalité de cette situation en pleine figure. Il ne c’était jamais senti aussi vulnérable et seul. Le jeune homme indépendant qu’il était, se moquant d’être seul ou non, avait disparu. Il avait eut du mal à délaisser sa vie d’avant pour William, l’idée d’avoir une adresse fixe, lui avait fait un peur, il aimait tellement vivre libre comme l’air. Pourtant il avait réussi et cette vie à ses cotés lui avait plu. Soit William était un très bon acteur pour l’attendrir soit effectivement il était sincère et n’avait jamais eut l’intention de le remettre au MI6. Il n’arrivait plus à parler, son corps secoué de petits tremblements. Qu’il avait horreur d’être triste, il savait pourquoi il aimait voir le monde du bon coté, n’aimait pas les orages et admirait les arc-en-ciel. © MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Mar 1 Avr - 011 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ Je n’en revenais pas que Roméo puisse douter à ce point de mes sentiments. On dit souvent que l’on n’a rien à prouver aux autres quand nous savons ce que nous valons. Me faire passer pour un menteur et un manipulateur passe encore, car dans le fond, je le suis. Le MI6 attend de moi à ce que je le sois pour être un bon agent. Cependant, que l’on croit que tout l’amour que je voue à Roméo n’est que pure illusion, ça me blesse. Que les autres puissent le penser, je m’en fiche. Mais que lui le croit, c’est pire que tout. Je me sens condamné avant même d’avoir été jugé. Et si je ne l’aimais pas, si tout ceci n’avait été qu’une mascarade, pourrait-il expliquer pourquoi après son départ, j’ai gardé sa gourmette autour du poignet, pourquoi je garde toujours précieusement une photo de lui sur moi afin de ne pas oublier son visage, ou bien pourquoi j’ai longtemps dormi avec l’un de ses T-shirts près de moi afin de respirer son parfum, du moins ce qu’il en restait ? J’ai toujours été sincère avec lui. Cette mission, je ne l’ai pas désirée. Mon objectif, je ne l’ai pas voulu. Seulement, je reste un pion que l’on déplace à sa guise. Je ne suis rien d’autre qu’une semble culpabiliser de ce qu’il a dit par rapport à Roxanne, sur mon incompétence de père et sachant que si je possède une grande confiance en moi, mon rôle de parent reste ma plus grande faiblesse car à ce sujet, je doute énormément de mes capacités. Quand il me dit qu’il ne l’a jamais pensé, mes poings se ferment à nouveau. Je ravale mes larmes. La veine de ma tempe bat à un rythme Il arrive parfois de ne pas penser ce que l’on dit quand on est énervé. Cependant, sur certains sujets, je pense que la colère nous donne le courage d’oser enfin dire notre point de que je voulais lui faire comprendre ? Qu’il le pensait très certainement, mais qu’il n’avait jamais osé le dire tout haut car il était le mieux placé pour savoir que ça me blesserait au plus haut point. Alors, à moins qu’il ait voulu me faire volontairement du mal, ce que je doute venant de sa part car ça ne lui ressemblerait pas, il pense réellement que je suis un mauvais père qui, quoi qu’il fasse, ne pourra jamais racheter ses D’où tu viens, je l’ai toujours su. J’ai été avec toi en connaissance de cause. Tu n’as pas choisi de naître d’un viol incestueux, comme je n’ai pas choisi d’être blond aux yeux bleus. Alors dis-moi pourquoi je devrais avoir du mal à te regarder ?Je mentirais si je disais que je ne trouvais pas l’histoire glauque, à donner des frissons dans le dos. Mais Roméo est né ainsi. Ce n’est pas de ses origines dont je suis tombé amoureux, mais de lui. Là était toute la différence. Je ne comprenais même pas le bienfondé de sa Comment je peux en être convaincu ? Je te connais par cœur. Je connais tes choix et tes valeurs. L’amour ne m’a jamais aveuglé. Si tu étais une quelconque menace pour Roxanne, j’aurais déjà pris des je ne laisserais quiconque faire du mal à ma fille. Même s’il s’agissait de l’homme que j’aime. Je serais près à tout pour la protéger. Et par prendre des mesures », j’entendais par là que si Roméo avait fait du mal à Roxanne, je l’aurais déjà rendu méconnaissable, pour ne pas dire sans Ce n’est pas toi qui me dégoûte. C’est ton attitude, ce que tu peux penser de moi, ce sont les doutes que tu peux avoir à mon sujet, parce qu’à la première erreur, tu m’as condamné avant même de m’avoir jugé. T’as fait un trait sur tout ce qui nous liait, sur tout le chemin qu’on a parcouru ensemble. Et ça, je ne te le pardonnerais sans doute jamais comme toi tu ne me pardonneras jamais mon écart de conduite. © .JENAA Roméo A. Northman Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 18/03/2014 ▌MESSAGES 393 ▌AGE DU PERSO 21 ▌ADRESSE 460 Union Street, Brooklyn ▌CÉLÉBRITÉ Alexander Richard Pettyfer ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Mar 1 Avr - 132 Unbreakablefeat William & RomeoRoméo pour la première fois de sa vie c’était retrouvé totalement perdu et il était face à un homme qui se confrontait à sa propre colère. Il avait cette impression de ne pas avoir de circonstances atténuantes, que tout jouait en sa défaveur. Comme si le fait que William lui ait menti durant toute leur relation ne comptait pas. Le fait qui plus est que son homme puisse le croire capable de dire avec sincérité du mal au sujet de sa paternité était dur à avaler. Si Roméo avait pensé le contraire, il l’aurait dit bien avant, peut-être avec un peu plus de forme. Le mensonge était guère son fort, la dissimulation n’était pas l’un de ses grands talents, la franchise innée lui avait rendu service ou lui avait causé des torts. Le blondinet n’avait pas la langue dans sa poche. Penses ce que tu veux ! Moi je sais ce que j’ai pensé ! » Enchainement de verbe, mais il n’allait pas tellement faire attention à son langage en cette heure. Donc s’il avait eut besoin de faire des remarques sur William il l’aurait déjà fait depuis longtemps, il n’avait fait que se défendre avec énormément d’amertume tout à l’heure. William semblait l’ignorait, Roméo avait fondu en larme, phénomène rare, qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Douter ? Comment faire autrement alors que tout s’écroule si soudainement, la seule qu’avait eut l’esprit quelque peu étriqué du jeune homme fut de fuir cette réalité. Les larmes coulaient sur son visage. Cet homme semblait croire qu’il était parti ainsi, par guetté de cœur, qu’à aucun moment il n’avait souffert de cette séparation et qu’il l’avait vécu merveilleusement bien. C’était loin d’être le cas. Tu crois que mon père a prévenu ma mère avant de faire ce qu’il a fait ? » Aksinya était une femme formidable, si son grand frère avait été dangereux, n’aurait-elle pas pris ses distances. C’était une nouvelle peur qui venait de faire surface celle de se transformer en un malade sadique. Alors que le colosse parlait, encore et encore, le jeune homme n’arrivait toujours pas à maitriser son flot de larmes, comme s’il rattrapait ses nombreuses années de rire et de chamaillerie symbolisé sous forme de pleurs. Tu crois vraiment que je suis incapable de pardonner ? J’ai l’impression que tu me connais si peu après cette vie qu’on a eut ensemble. » Roméo ne pas dire ce qu’il pense, Roméo ne jamais pardonner, Roméo ne pas assumer. Tout ceci était si faux, une image erronée de ce qu’il était. Il était parti en effet et il en voulait tellement à cet homme de lui avoir menti. Il faut admettre que l’erreur était énorme ! » Il laissa reposer le dos de sa tête contre la brique rouge et rappeuse, les rayons du soleil séchaient ses larmes qui avaient diminuées, pourtant toujours présentes dans ses yeux si rares, peut-être même unique. Un sourire s’esquissa sur ce visage céleste, observer le soleil et en même temps cet homme qui lui avait tellement plu. Ainsi cet homme c’était arrêté de se battre pour lui, c’était donc terminé, le jeune homme abdiqua, il n’avait plus envie de colère, ni de sanglots, ni de haine, ce n’était pas sa façon de vivre. Il n’avait jamais fuit ses responsabilités, acceptant que la vie soit ce qu’elle est. Ses doigts allèrent chercher la gourmette portant son prénom, elle était en argent, le dernier cadeau que lui avait fait sa mère. Dans un esprit d’adolescent, éperdument amoureux, ils avaient opérés cet échange de gourmette. Il y avait une forme de calme sur ce toit, même s’ils étaient toujours dans la phase de reproche. Pourquoi tu ne te mets pas à ma place pendant cinq minutes ? Tu découvres un dossier portant ton nom, une mission qui t’es destinée, comment fais tu pour ne pas douter alors que toutes les preuves semblent indiquer que tu m’as trahi….je ne dis plus que tu l’as fait ! Mais arrête de me lancer le caillou ! » Il avait encore une certaine difficulté à maitriser certaines expressions, ce qui pouvait donner parfois à des paroles se remit debout, il fut vacillant, l’esprit un peu vaporeux, il s’essuya les joues tout seul. Il s’approcha à nouveau de cet homme, beaucoup plus calme, toujours la gourmette à la main, il n’essaya pas de lui remettre. William lui avait caché un gros secret, il n’aurait jamais dû. Pourtant ce n’était pas très glorieux dans son cas d’avoir fugué sans prendre la peine de réflexion. La vérité avait été si cruelle avec lui. Il c’était toujours vu innocent, cette fois il avait cette croix si lourde sur les épaules, il avait été déchu et souillé par cette révélation. Cet homme n’en était pas responsable. Qui d’autre que toi pouvait comprendre ce geste… ! Tu sais que j’ai jamais aimé personne avant toi, ou même été en couple avec quelqu’un. » L’agent était le seul être sur cette terre à avoir essayé de le comprendre. Le colosse de muscles avait été tellement de première fois pour lui, premier baiser, premier amant, première vie commune, première vie stable. J’ai placé une énorme confiance en toi, je croyais en nous…comment faire quand tout s’oppose ? Je n’y arrivais pas…je suis désolé d’être parti William, tellement désolé d’avoir douté de toi et de tes sentiments ! Je n’arrivais pas à croire que je sois le fruit d’un crime ! » Le jeune homme regarda la gourmette dans sa main. C’était ça la magie Roméo, cette capacité énorme de pénitence. Il frotta ses yeux rougis par les larmes récentes. Il le fixa, lui barrant le passage. Ses cheveux blonds mi long, virevoltait autour de son visage marqué par la douleur. Désormais William sera aussi ses premiers pleurs de tristesses. © MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Jeu 3 Avr - 028 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ Le fait que Roméo venait de fondre en larmes n’avait pas passé inaperçu. Pour tout avouer, c’était un élément rare chez lui. L’avais-je déjà vu pleurer ? Probablement pas. Le voir pleurer semblait être en contradiction totale avec sa personnalité. Lui qui avait toujours vu le meilleur dans chaque situation comme dans chaque personne. Aujourd’hui, il pleurait et j’en étais la cause. Dans le fond, je préférais Et moi, j’ai cette même impression que dans le fond, tu me connais très je pouvais lui retourner cette réplique. Après tout, il avait bien douté de l’amour que j’avais pu lui porter. Je pensais avoir montré toute ma sincérité durant notre histoire. Si j’avais été froid au début, j’avais travaillé sur moi-même afin de lui montrer que je pouvais l’aimer de façon inconditionnelle. Ca n’avait visiblement servi à rien, car au moindre écart de conduite, Roméo avait voilé tous mes efforts pour me voir comme le parfait manipulateur, le beau parleur qui souhaite arriver à ses fins. Alors, qui connaît mieux l’autre ?- Jeter la pierre », Roméo. On dit jeter la pierre ».Pas lancer le caillou ». Dans le fond, ça m’a toujours grandement amusé d’entendre Roméo sortir des expressions revisitées à sa sauce. C’est dans ce genre de moment que l’on comprenait qu’il ne s’était pas encore totalement fait à la langue de Shakespeare. Ne m’avait-il pas dit la dernière fois c’est comme chercher une épingle dans la paille » ? Oui et de bon matin, c’est à mourir de rire. Cependant, si je souriais intérieurement, mon visage, lui, restait impassible. L’anglais, dans toute sa Oui, je me mets à ta place. Et j’aurais cherché à discuter avec toi avant de tout plaquer de la sorte. Et toi, t’es-tu mis à ma place cinq minutes ? Tu pars en mission. Tu te dois de garder un œil sur une personne afin de te servir de lui pour attraper un homme dangereux, et tu finis par tomber amoureux pour finalement vivre une belle histoire. Aurais-tu tout raconté en sachant que tu prenais le risque de le perdre ? Pour ma part, je n’ai pas voulu tenter le diable. A ce moment-là, j’ai préféré quitter le MI6 pour ne pas avoir à te le finit par se lever pour faire quelques pas en ma direction. Une fois en face de moi, il me barra le passage pour s’excuser. Mes yeux détournèrent les siens, préférant les lever au ciel. Je ne faisais pas le malin présentement. Au plus profond de moi-même, je me faisais violence pour ne pas lui céder. Non, c’était trop facile. J’avais souffert. Depuis son départ, j’avais repris ma vie d’avant. J’étais redevenu le connard de première, l’homme insensible qui accumulait les conquêtes féminines, qui avait reprit sa place au MI6, mené par la On a reprit chacun notre chemin, Roméo. Je suis retourné au MI6, j’ai repris ma vie d’avant. Et visiblement, tu as reprit la faisais référence à sa vie de vagabond. Oui, nous étions revenus au point de départ. Comme si rien ne nous avait jamais liés. Ca faisait mal, terriblement mal même. Cependant, je ne me sentais pas capable, pour le moment, d’accepter ses excuses, ni de présenter les miennes. Cependant, je souhaitais jouer cartes sur table avec Je t’aime. Mais je ne suis pas prêt à accepter tes excuses. Je ne suis pas non plus prêt à te présenter les miennes. C’est trop tôt. Alors laisse-moi passer. S’il te plaît.© .JENAA Roméo A. Northman Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 18/03/2014 ▌MESSAGES 393 ▌AGE DU PERSO 21 ▌ADRESSE 460 Union Street, Brooklyn ▌CÉLÉBRITÉ Alexander Richard Pettyfer ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Jeu 3 Avr - 1229 Unbreakablefeat William & RomeoC’était un fait incontestable, Roméo et William se connaissaient parfaitement bien dans leur caractère, ce qui n’empêchait pas les deux hommes de se découvrir encore et encore, c’était perpétuel. Phénomène totalement novateur malgré tout, puisque Roméo pleurait à chaudes larmes ce qui n’était jamais arrivé. Il ne pensait pas que pleurer pouvait demander autant d’énergie, il avait horreur de ce sentiment de lassitude immuable qui avait pris part dans son cerveau. Le blondinet était totalement perdu, troublé par la présence inattendue de William dans sa vie. Etrangement, l’univers avait tout fait pour faire croire qu’ils étaient tous deux incompatibles, pourtant à chaque fois que dans le destin tous deux se trouvaient séparer, ils arrivaient à se retrouver dans un hasard mystérieux. Alors que l’ancien artiste de crique réinventait une fois de plus la langue américaine, l’agent ne pu s’empêcher de le reprendre. Se demandant intérieurement quelle était la différence entre une pierre et un caillou ? Qu’on lance l’un ou l’autre ça risque de faire mal. Le blondinet demanda à cet homme de se mettre à sa place quelques instants. Jamais Roméo ne pourrait mentir, la sincérité était sa seule langue, même s’il lui arrivait quelques maux linguistiques dans son élocution. Il c’était mit à la place de cet homme, ça avait été dur, il ne savait plus quoi penser, il n’avait jamais eut un choix aussi difficile à faire. J’ai essayé ! Comment faire ? Ca faisait beaucoup trop d’un coup….beaucoup trop ! » Les larmes coulèrent à nouveau, il commençait réellement à se détester, c’était si paradoxal, il ne voulait pas pleurer mais son corps et son esprit le souhaitait. Il avait fait ça pour eux, pour lui, Roméo avait eut besoin de se remettre dans une situation qui le rassurait, le remettait en confiance. William semblait oublier que le jeune homme faisait confiance rapidement aux gens mais quand il était question d’amour, l’engagement du blondinet avait été délicat dans le sens où il avait eut du mal à délaisser cette indépendance. Il avait cherché du travail pour ne pas vivre aux crochets de cet homme. Ils avaient achetés une maison. Cependant quand il avait découvert tout ceci sur sa vie, tout c’était écroulé et par instinct de survie, il avait eut besoin de partir. Tu me l’aurais dit, je n’aurais jamais eut à douter ! Maintenant je sais ! Je sais pas aimer, j'ai cru savoir...j'ai eut si peur que ce soit le cas que tu voulais me vendre à cet homme ! » C’était une réalité, William savait mieux que quiconque, que les preuves de sincérité envers le petit sauvage qu’était Roméo était souvent récompenser. Il avait besoin d’être rassuré sans cesse, d’être protégé même s’il ne le montrait pas. Il entrava le chemin de l’agent, de cet homme qu’il aimait, faisait des excuses avec une spontanéité qui lui appartenait, un pardon qui sortait de ses lèvres de façon courageuse, faisant alors le premier pas vers cet homme, admettant même son erreur d’avoir eut une réaction excessive, pour finalement être balayé avec brutalité. Malgré ce je t’aime », le grand blond était venu sur ce toit. Tu m’as donc suivi pour me torturer ! Pour te venger. C’est réussi, vas y prends la poussière de moquette et fiche le camp ! » Roméo tenait quand même à placer des expressions, malgré qu’il parlait parfaitement le Russe, il c’était habitué à l’américain, mais personne ne lui avait jamais vraiment appris. Je vais même le faire avant toi ! » Le jeune homme ne chercha pas à prendre les escaliers, toujours les larmes aux yeux, il traversa le toit, tourna la tête vers son homme ses pieds à la bordure et il sauta dans le vide. Bien entendu ses mains saisirent au passage une rambarde de l’escalier de secours, le hissant dessus et au lieu de descendre normalement la structure en ferraille rouillée, il s’amusa à sauter entre les différents paliers se rattrapant à chaque fois. Il sauta le dernier étage, se réceptionnant au sol sans difficulté. Pour courir à une vitesse effrénée. Il n’avait pas fait attention en tombant qu’il avait fait tomber son porte monnaie si précieux qu’il avait confectionné lui-même. Il y avait la belle photo de William qu’il gardait précieusement ainsi qu’une photo de lui et sa mère qu’il n’avait jamais montré à quiconque même pas William, quelques centimes en ferraille qui faisaient sa fortune. Il y conservait aussi divers documents, sa carte de Nationalité Russe, sa carte de séjour américaine bientôt périmée qu’il devait renouveler dans quelques semaines, sinon quoi il devrait quitter le sol américain, devenant un véritable clandestin. Ainsi qu’une sorte de plan dessiné d’un parc de Chicago, avec quelques indices, comme une pierre avec une forme bizarre, le banc cassé et une énorme croix à droite de la carte. Enfin une liste avec différentes adresses, celles de ses différents repères et cachettes sur Chicago, Boston, Atlanta, New York et diverses autres villes. Certaines étaient barrées, soit parce qu’il c’était fait viré, soit que le lieu avait été détruis. Roméo gardait cette liste avec soins afin de savoir où crécher à tout moment. Ca demandait un véritable travail de trouver ces lieux en souffrance et abandonné dans lesquels il remettait sa petite touche. Il connaissait par cœur les adresses de New York, mais les avait noté au cas où. Cette feuille était légèrement jaunie avec le temps, son écriture imprécise et enfantine dans des lettres rondes un peu effacée. Roméo arriva essoufflé dans le vieux théâtre qu’il habitait, son préféré, il n’y avait plus de salle depuis longtemps, les sièges avaient été arrachés, seulement quelques balcons conservés des places assises, sur la scène il y avait son lit, une vieille table dans la salle avec un canapé, une sorte de cuisine organisée dans un coin avec des meubles de récupération. La salle n’était pas grande, il avait réussi à accrocher au plafond un beau trapèze et un mur servait pour le lancer de couteaux. L’avantage de ce théâtre était qu’il était entre Manhattan et le Queens, il était aussi très bien caché, personne ne faisant attention à ce bâtiment qui gardait un aspect extérieur respectable. Il n’avait pas fait attention d’avoir perdu ce porte monnaie en jean. Il se laissa tomber sur le lit pour pleurer à chaudes larmes, craquant totalement, il se rendait compte sur ce toit, qu’il n’arrivait pas à vivre sans William. Pendant ces quelques mois de vagabondage, il avait uniquement survécu, se voilant la face, pourtant il l’aimait si profondément. Il tâta sa poche arrière pour trouver son porte monnaie, sa quenotte cherchait dans le vide, ses yeux s’agrandirent, il n’avait pas perdu l’un des biens les plus précieux de sa vie….© MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Sam 5 Avr - 1910 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ Qui aurait pu croire que nous avions pu être ensemble ? Que ce soit Roméo ou moi, aucun de nous n’était habitué à la vie de couple, ni ne souhaitait réellement en avoir une. Cela nous était tombé sur le coin du nez, là où une majorité de personnes préfèrent être mal accompagnées plutôt que de rester célibataire. Le jeune russe avait toujours mené sa vie seul, sans attache, appréciant sa vie de vagabond et jouant l’épicurien. Pour ma part, je n’avais jamais été un grand fanatique du mot couple ». Comme lui, j’ai longtemps passé ma vie seul, aussi bien par choix que par contrainte. J’aimais le fait d’être indépendant, sans jamais avoir à rendre de compte. Et, afin d’assouvir mes désirs sexuels, j’enchainais les conquêtes. Puis Roméo et moi nous étions trouvés pour tomber follement amoureux l’un de l’autre. C’était donc un désir partagé de vivre à deux et de faire preuve de plus de stabilité, même si ça n’avait ressemblé à aucun de si effectivement, Roméo venait de s’excuser et ainsi faire le premier pas vers moi, je le coupais dans son élan. Le fait est que je trouvais trop facile de tout pardonner aussi vite. De plus, j’avais totalement perdu confiance en lui. Si je l’aimais encore, l’idée de me remettre avec lui me donnait l’impression qu’il serait encore capable de me faire souffrir en fuyant, sans me donner aucune explication, ni aucune nouvelle. De quoi, donc, m’effrayer. D’autant plus que s’il avait souffert de son côté, il n’avait pas été présent pour savoir comment j’avais pu prendre la Très bien !Voilà ce que j’avais répondu par mauvaiseté alors que Roméo décidait de quitter les lieux, d’un coup hors de lui. Et comme j’ai l’habitude d’avoir le dernier mot… Quoi qu’il en soit, je le suivais des yeux, les sourcils froncés. Il se dirigea vers le bord de l’immeuble pour finalement sauter dans le vide. Mon cœur loupa un battement et même si je me faisais toujours avoir, il n’empêche que mon premier réflexe fut de courir jusqu’au bord également afin de m’assurer qu’il ne venait pas de réellement tomber. Et non, comme à chaque fois, il s’était parfaitement rattrapé. N’en aura-t-il pas finit de me faire de telles frayeurs ? Ca commençait sérieusement à me taper sur le système. Je décidais de descendre à mon tour l’immeuble, d’une façon plus civilisée arrivant à destination, mes yeux bleus se posèrent sur un porte-monnaie sur le sol, à l’endroit précis où Roméo avait atterri. J’avais même pu voir l’objet tomber de sa poche avant qu’il ne parte en courant. Instinctivement, je m’en emparais puis l’ouvrais. Mes yeux se plissèrent en tombant sur une photo de moi. Mon cœur se serra un instant. Imbécile ! Pourquoi n’avait-il pas cherché à discuter avec moi avant de mettre les voiles puisque de toute évidence, lui aussi souffrait. J’observais également une photo de lui et sa mère. Du moins, j’imaginais qu’il s’agissait d’elle en vue de l’air de famille. Je ne prêtais pas attention à sa maigre richesse. Dans le portefeuille se trouvait également une sorte de plan simpliste, comme la carte au trésor qu’un enfant aurait dessiné lui-même. De nouveau mes sourcils de froncèrent. Il ne grandira jamais. Finalement, ce qui attira davantage mon attention fut la liste de différentes adresses de différentes villes, dans une écriture enfantine. J’imaginais sans difficulté qu’il s’agissait des endroits qu’il squattait lorsqu’il voyageait à travers les ne me fallut pas beaucoup de temps pour me retrouver devant un théâtre qui n’était plus en fonction depuis plusieurs années déjà. Mes yeux détaillèrent la façade. J’en fis le tour puis trouvais comment entrer à l’intérieur par la porte privée. Si la façade restait en bon état, l’intérieur l’était un peu moins. Un endroit qui pouvait donner la chair de poule. En fait, ça m’a toujours donné une sensation étrange de voir un tel lieu silencieux alors qu’il était censé regrouper une foule monstrueusement grande. Finalement j’arrivais devant la scène. Mes pas résonnaient et là, mon regard croisa celui de Roméo qui était installé sur un lit, sur la Vraiment ? T’as mis ton lit sur la scène ? C’est ta façon de te mettre en avant ?Ironie anglaise. Allez Tiens, t’as perdu tenais le portefeuille en jeans dans ma main puis le lançais à Roméo afin qu’il l’intercepte de là où il se trouvait. Finalement je plongeais mes mains dans les poches et marchais entre les sièges – ou du moins, ce qu’il en Alors c’est dans ce taudis que tu vis maintenant ?Non, je n’arrivais pas à comprendre le plaisir que pouvait ressentir Roméo à vivre dans cette pauvreté. Si je pensais comme cela, ce n’était pas parce que j’avais passé de nombreuses années dans l’une des familles les plus riches de l’Angleterre, mais bel et bien parce que toute mon enfance s’était déroulée dans un quartier malfamé où le manque d’argent se faisait cruellement ressentir au quotidien.© .JENAA Roméo A. Northman Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 18/03/2014 ▌MESSAGES 393 ▌AGE DU PERSO 21 ▌ADRESSE 460 Union Street, Brooklyn ▌CÉLÉBRITÉ Alexander Richard Pettyfer ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Sam 5 Avr - 2014 Unbreakablefeat William & RomeoIl n’y avait pas de guide pratique sur comment agir lorsque votre rencontre n’est pas dû au hasard. Il avait l’impression en sautant de ce toit que toute la responsabilité de cette histoire reposait uniquement sur lui. Que s’ils en étaient là avec William c’était uniquement par sa faute. Ce reproche de manque de confiance était grossier et dénaturé, il lui demandait de croire en leur histoire alors que même leur rencontre n’était pas dû au hasard, que tout avait été calculé. Le doute comme un virus c’était propagé un peu partout dans son esprit et il savait qu’il n’aurait pas dû agir ainsi et il c’était excusé. Mais William était un peu brut avec le blondinet, le jeune russe ne lui avait jamais menti, même trahis. Il c’était élancé en courant dans la rue, ses poumons le brûlaient quand il fut arrivé devant le vieux théâtre désaffecté à l’apparence trompeuse. Il traversa la salle plutôt grand, la capacité devait être de maximum sept ou huit cent personnes, ce qui était déjà conséquent, il fit un petit saut et tomba sur ce lit de fortune. Bien entendu il ne pu retenir les larmes qui coulèrent à nouveau d’elle-même, maintenant qu’il pleurait, ça ne semblait pas vouloir s’arrêter. Il fut ainsi pendant une dizaine de minutes. C’est à ce moment qu’il entendit du bruit, il releva la tête, alors qu’il était allongé sur le ventre, un coussin décousu sur un coté entre les bras. Il observa la silhouette s’approchée, il l’avait déjà reconnu. Que venait-il faire ici ? Alors que les derniers mots qu’ils avaient échangés sur le toit avaient été clairs. Il était surpris, comment avait-il fait pour le trouver dans ce repère ? New York était une ville gigantesque, c’était impossible de deviner l’endroit exact où il pouvait se cacher. Il renifla, les yeux encore inondées de perles humides. Il eut le droit à une remarque sur l’emplacement de son lit. C’était le plus pratique, ça devait être un élément de décor, il est lourd j’ai essayé de le déplacer mais ça n’a pas été plus loin que la scène ! » Il aimait bien ce genre d’endroit car les meubles étaient offerts avec l’endroit. Même si généralement le tout était désuet, dans certain cas pourris, il faisait avec ce qu’il avait sous la main. Se mettant assis en tailleur, il frotta ses yeux un peu rougis. Lorsque William lui lança son porte monnaie, pendant quelques secondes il eut un éclair d’un sourire sincère dirigé vers son ex compagnon. Ce sourire éclaire son visage, il le récupéra sans mal, fouillant déjà dedans pour vérifier que rien n’avait été chipé, ni même volé. Le plan était toujours là, ses adresses, sa photo de sa mère et celle de William. Il eut le droit un qualificatif négatif sur l’endroit où il vivait. Roméo aimait la liberté de son mode de vie, rien ne le retenait, il volait le peu d’argent qu’il dépensait et arrivait à vivre sans problème. Parfois il mangeait aussi à des soupes populaires lorsqu’il ne trouvait rien. Quand il a quitté le cirque, il a perdu ses repères, ce mode de vie lui en a redonné, devant un animal sauvage, vivant en autarcie dans cette jungle urbaine. Je vis ici et là ! Mais le plus souvent ici…car la plupart de mes affaires sont ici ! ». Le vagabond avait cette indépendance et le seul à avoir réussi à le domestiqué avait été William. Il c’était rendu compte qu’il avait aimé vivre ainsi jusqu’à qu’il vive avec cet homme, qu’il découvre le plaisir de travailler dans un métier qu’il lui plaisait. Le charme de décorer une maison, ce qui était paradoxal, c’est que Roméo aimait voir les choses en grand, il avait eut envie de construire un château à la base, fastueux et luxueux. Il avait revu ses envies à la baisse. Si tu veux qu’on se dispute, pars ! Je sais que tout est de ma faute, je l’ai compris et je vais le payer…pas la peine de venir insister lourdement…tu m’as bien fait comprendre que j’avais fait une lamentable erreur ! » Il aimait bien prendre de beaux mots extrêmement longs. William avait eut le droit à l’addition car il lui avait caché beaucoup trop d’information sur son passé et aussi que pendant un instant leur relation avait semblée fausse, alors qu’il n’y avait rien de plus vrai. Le jeune homme avait appris à aimer, à être avec quelqu’un, comment se comporter avec l’autre ? Tout avait volé en éclat avec la jeune homme ne savait plus quoi pensé. Généralement il prenait le bon coté, il était optimiste, il pensait toujours très positivement, rien ne venait l’affecter. Mais depuis qu’il avait découvert ses origines, il avait des doutes. Cette innocence constante qui n’était pas qu’une apparence avec Roméo, mais de la sincérité avait faiblis et même disparu. Et aujourd’hui, il était vulnérable. Il se laissa retomber sur le lit, ouvrant le plan pour le regarder, c’était sa prochaine mission, il devait partir pour Chigaco chercher cette boite. © MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Lun 7 Avr - 2327 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ - Tes affaires ? Elles se résument à quoi ? Un portefeuille en jean abîmé et vide, deux jeans et trois T-shirts ?Oui, je suis connu pour ma mauvaise fois et mes sarcasmes blessants. Mais qu’espérait-il ? Que j’allais l’applaudir pour tout ceci ? La vie de vagabond, voilà ce que je comprenais le moins chez Roméo. Et Dieu sait que chez lui, il y a de nombreuses choses que je ne saisis pas. Il est compliqué et parfois, ses goûts me dépassent. Je ne voyais pas l’intérêt de vivre dans la pauvreté, crever la dalle, porter des fringues sales à longueur de journée et vivre dans un endroit de façon illégale où même le chauffage devient un luxe que l’on ne croise jamais. Non, vraiment, il ne pouvait pas me demander de le comprendre. Pour ma part, j’avais toujours cherché à fuir cette vie. A neuf ans, il m’arrivait de faire quelques petits boulots chez des gens afin de ramener un peu d’argent à mes parents, uniquement pour que l’on puisse manger un peu de viande. Roméo, lui, il semblait s’épanouir Toutes tes affaires, elles sont à la cela, je sous-entendais que je n’avais rien jeté. J’avais conservé chacune de ses affaires aux mêmes places, même si je me tâtais chaque jour à tout mettre dans des cartons afin de m’en débarrasser, uniquement pour ne pas souffrir à longueur de journée. Peut-être aussi pour donner l’espoir à Roxanne qu’il finirait par revenir, même si dans le fond, c’était moi qui avait toujours espéré qu’un jour, il sonnerait à la porte ne serait-ce que pour tout récupérer. Mais non. Cela ne semblait plus l’ levais finalement les yeux au ciel lorsque Roméo me demanda de partir si j’étais venu pour me disputer avec lui. Non, j’étais uniquement venu pour lui rendre sa maigre richesse. Effectivement, il avait fait une lamentable erreur. Moi aussi, certes, mais sur une échelle de un à dix, mon taux de remise en cause doit s’élever à trois. J’ai toujours eu plus de facilités à voir les défauts chez les autres que chez moi-même. Et pour tout avouer, même avec la meilleure volonté du monde, je trouvais que la réaction de Roméo n’avait pas été appropriée. Nous étions un couple soudé et amoureux. Quelque soit la raison, jamais il n’aurait jamais dû partir sans chercher avant tout à en discuter avec moi. Jamais. Comment pouvais-je avoir de nouveau confiance en lui en sachant que peut-être au moindre problème, il serait capable de mettre les voiles à nouveau ? Voilà pourquoi je me montrais dur avec lui, comme si j’espérais que, pour ne pas souffrir, il abandonnerait l’idée que nos couple est encore possible. Je n’ai pas envie de revivre cette douleur. m’avançais finalement pour monter sur l’estrade. Sans lui demander son avis, je m’asseyais à ses côtés, sur le bord du lit. Mon attitude était plus calme, plus sereine, même si je gardais ma rancœur pour moi. Mes yeux se déposèrent sur le plan qu’il tenait entre ses mains. Si je me demandais bien à quoi cela faisait référence, je passais mes mains sur mes cuisses avec une certaine anxiété à l’idée de me trouver aussi proche de lui après tout ce C’est quoi ce plan ?Tâchons de discuter calmement. Finalement mes yeux bleus se déposèrent sur le portefeuille ouvert où la carte de séjour de Roméo s’échappait un Tu sais que ta carte de séjour est quasiment périmée ? Il faudrait que tu la refasses, même si j’imagine que sans travail, ils refuseront de te la Roméo était sans domicile fixe, sans travail. Bref, aucune raison pour les Etats-Unis de lui délivrer une nouvelle carte de séjour s’il refusait de changer son mode de vie actuel.© .JENAA Roméo A. Northman Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 18/03/2014 ▌MESSAGES 393 ▌AGE DU PERSO 21 ▌ADRESSE 460 Union Street, Brooklyn ▌CÉLÉBRITÉ Alexander Richard Pettyfer ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Mar 8 Avr - 120 Unbreakablefeat William & RomeoRoméo leva les yeux au ciel, il avait toujours été blindé contre les moqueries, ne prenant jamais le négatif dans toutes les situations. Ses affaires à la maison ? Il est vrai que quand il avait de l’argent le jeune homme pouvait se montrer très dépensier. Même s’il pouvait vivre à la rude, Roméo avait toujours affectionné la liberté, sans aucune contrainte, se lever et se faire surprendre par un événement sortant de l’ordinaire. Décider de faire du trapèze ou grimper aux arbres, passer son temps à découvrir à nouveau chaque recoin de cette ville, faisant de la jungle urbaine un vaste terrain de jeu dont il aimait être ébloui. En réalité il savait que cette maison était toujours la sienne, il avait eut au fond ce ressenti d’être l’élément d’une profonde mascarade au début quand il avait lu ses lignes. Son cerveau c’était automatiquement mit en instinct de survie. William ne semblait pas comprendre qu’à Roméo, même si parfois il était étrange, difficilement discernable dans ses réactions. Du moment qu’on lui donnait la vérité, il n’en voulait pas à la personne. Pourquoi lui en voulait-il d’être parti, alors qu’il c’était attendu à cette réaction ? Le jeune homme s’attendait à le voir partir. Alors que sa première réaction quand il avait su ce qu'il en tenait, il voulait lui en parler, il n'avait pas eut tellement le choix. Il prit son vieux plan pour le fixer des yeux, se rappelant clairement où il avait enterré son butin. Il prit un air un peu rêveur, tout en visualisant parfaitement cet endroit. Il suivit des yeux le colosse qui vint s’assoir à coté de lui sur le lit. Roméo se mit assit en tailleur tout en gardant une forme de distance entre eux qu’il fallait respecter. Il le questionna sur ce plan, voyant une sorte de réaction physique avec ses mains. Il aurait très pu se montrer méfiant, personne n’était au courant de cette histoire, pas même Liam. Soupirant sur la remarque de sa carte verte. A quoi bon ? » Ce fut sa seule réponse, repartir en Russie l’avait effleuré plusieurs fois, il avait adoré vivre dans son pays d’origine et cela même si les Etats-Unis était un pays génial. Enfin il livra quelques informations sur ce plan. Petit, je me suis fait un serment envers moi-même que j’ai rédigé et signé ! Je l’ai mit dans un endroit sûr à la mort de Maman Aksinya! Quand elle est morte, elle m’a dit de respecter cette promesse pendant toute ma vie ! J’avais peur parfois d’oublier, donc au même âge j’ai fait le plan de ce parc…ça se trouve dans Chicago ! ». Il essayait toujours de ne pas paraitre triste quand il évoquait sa mère, il lui était arrivé plusieurs fois d’en parler. Il sortit la fameuse photo. C’est elle sur la photo à coté de moi ! Je ne sais pas pourquoi je ne te l’ai jamais montré ! » On pouvait voir Roméo dans les bras de sa mère, il devait avoir quatre ans, il rigolait gorge déployé sur la photo, tandis que sa mère semblait le fixer avec un regard émerveillé et amusé. Elle avait les mêmes cheveux blonds et aussi la même forme de visage. Par contre elle avait les yeux bleus et un nez différent. Je dois aller le chercher, je pensais partir ces jours si…normalement en faisant du stop dans deux jours j’étais à Chicago ! » Il savait que des gens l’emmèneraient sans problème. Il se laissa tomber sur le dos allongeant une partie de son corps, fixant le plafond fait de barres métalliques qui normalement avaient pour usage de soutenir les projecteurs. Roméo avait fait un hamac dans lequel il aimait dormir de temps à autre. Il ferma les yeux, se souvenant de l’odeur délicat de son parfum à base de rose, il savait que celui-ci ne coûtait quelques sous, mais ce n’était pas grave car elle sentait bon. Le monde Roméo s’écroulerait sans ce porte monnaie si précieux. Ses paupières s’ouvrèrent à nouveau, farfouillant dans son réceptacle de tissu. Il tira une pièce. Mon premier dollar, je ne voulais pas le dépenser….et je ne l’ai jamais dépensé ! » Il eut un sourire se souvenant comment il l’avait gagné dans un pari grotesque contre un des enfants du cirque. Le cirque lui avait donné cette vie nomade qu’il adorait, partir vers de nouvelles villes pour offrir le spectacle, de nouvelles populations, un autre état d’esprit, un autre paysage. Je n’ai jamais su mentir ! Ma mère m’a dit que c’était une malédiction et en même temps un incroyable don…je n’avais pas le choix que d’écrire un mot sur ton oreiller ! » Roméo c’était excusé sur ce toit, donnant un faux prétexte, une fausse vérité. Il allait s’en mordre les doigts. Il eut un léger tremblement rien qu’en envisageant ce qu’il allait faire. Roméo devait aller contre tous ces principes, dire la vérité pour trahir une promesse et ça le rendait dingue. Je n’ai pas trouvé ce dossier dans le grenier ! C’est Mme la mégère qui me l’a donné en main propre…elle m’a dit qu’il y avait un règlement, qu’elle ne pouvait plus garantir ta sécurité ni celle de Roxanne si je restais et qu’il fallait que je parte sans quoi mon père pourrait te retrouver et te faire du mal ! » Roméo se demandait si William avait déjà rencontré son père. La scène c’était déroulée dans le salon de la maison, bien entendu, l’une des conditions de cette protection était de tenir secret cet entretien. Le blondinet s’écarta de cet homme. Je devais te quitter et je me disais que la façon la plus cruelle de le faire c’était ainsi ! Tu ne m’aurais jamais cru si je t’avais dit que je ne t’aimais plus ! Elle voulait me donner de l’argent…comme si j’avais pas été assez salis !» Il n’osait pas fixer William, tellement il avait honte de rompre son contrat, il se recroquevilla en position fœtus. Il détestait cette organisation, il n’avait pas eut le choix à l’époque. Il avait retrouvé sa vie d’avant, instable, mais aussi une façon d’être sûr de ne pas être retrouvé. William avait le droit de lui en vouloir autant qu’il le voulait. © MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Jeu 10 Avr - 1413 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ A la remarque de Roméo, je compris qu’il ne voyait pas réellement l’intérêt de renouveler sa carte verte. Cela signifiait qu’il était prêt à repartir, que cela ne le gênerait pas dans la démesure. Ces trois mots me firent louper un battement pour que finalement, mon cœur n’adopte un rythme plus effréné. Non, je ne voulais pas que Roméo parte. Cette pensée m’effrayait. Et si aujourd’hui, je lui en voulais toujours, je refusais qu’il me quitte une nouvelle fois en traversant tout un océan et tout un continent. Cependant, mon visage resta d’une neutralité déconcertante. Oui, un jour, le fait que je ne montre pas assez mes sentiments me fera perdre ce que j’ai de plus J’imagine que tu avais besoin de garder ça uniquement pour Roméo ne m’avait jamais montré cette photo. Je n’avais rien connu de sa mère, de sa part. Pourtant, je respectais cela. Après tout, pourquoi lui jetterais-je la pierre alors que le jeune russe ne sait absolument rien sur mes parents, ni les circonstances de leur mort ? Parfois, certains sujets sont trop difficiles pour que l’on prenne la peine d’en parler. Certes, se confier peut faire du bien, mais pas sur tout. Parfois, nous ne sommes pas prêts et nous savons que discuter rendra les choses plus difficiles encore. Du moins, voilà mon point de Roméo s’allonger sur le dos, à même le lit. Pour ma part, je restais assis là, à le contempler. C’était étrange de nous retrouver ici, tous les deux, et à la fois si distants. Surtout après tout ce qu’il s’était passé. Mes yeux suivaient ses gestes jusqu’à ce qu’il sorte une pièce représentant son tout premier dollar gagné. Je ne sus pas quoi répondre à cela. Je me contentais de reporter mon regard sur le mur du fond de façon à le l’une des paroles de Roméo attira mon attention. L’un de mes sourcils s’arquait, attendant la suite avec impatience. C’est à ce moment précis que le monologue débuta. Je restais totalement surpris et perdu à la fois. Et finalement, au fil de ses paroles, les pièces du puzzle se rassemblaient afin de m’aider à y voir plus clair. J’avais quitté le MI6 pour Roméo. De cette façon, la directrice avait perdu l’un de ses meilleurs éléments sur l’une des missions les plus importantes. Elle avait dû agir en conséquence et me faire revenir au sein des services secrets du Royaume-Uni. Et comme pour n’éveiller aucun soupçon, elle m’avait donné une piste pour que je retrouve le jeune russe, qui n’avait, bien évidemment, conduit à rien. J’avais donc réintégré le MI6 et avais dû abandonner mes espoirs de retrouver Roméo. Je me sentis comme un enfant à qui l’on cachait tout, que l’on manipulait sans scrupule. Mes poings se serrèrent avant que mes mains ne glissent dans mes cheveux blonds avec Vous n’êtes tous qu’une bande d’enfoirés. On ne peut visiblement avoir confiance qu’en soi-même. Les sourcils froncés, je tournais la tête vers Roméo. J’en arrivais à un stade où j’en voulais à tout le monde. Après on s’étonne que je n’en fasse qu’à ma tête alors que l’on passe son temps à chercher à me manipuler comme une vulgaire marionnette. Northman aurait pu agir différemment. Je n’avais pas besoin du MI6 pour me protéger des dangers extérieurs puisque je faisais partie de l’un des meilleurs agents. Je pouvais assurer ma sécurité, celle de Roméo et celle de Roxanne. Je me levais finalement du lit pour descendre de l’estrade. Mon pied tapa violemment dans une chaise qui valdingua un peu plus loin. Il fallait que je sorte d’ici avant de devenir réellement mauvais.© .JENAA Roméo A. Northman Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 18/03/2014 ▌MESSAGES 393 ▌AGE DU PERSO 21 ▌ADRESSE 460 Union Street, Brooklyn ▌CÉLÉBRITÉ Alexander Richard Pettyfer ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Jeu 10 Avr - 2127 Unbreakablefeat William & RomeoCe n’était pas toujours évident d’évoquer cette histoire pour Roméo, pour beaucoup ça ne serait qu’une simple carte de gamin et serment, juste une idée stupide qui n’est plus à respecter, alors que pour le blondinet c’est un véritable dogme, une sorte de catéchisme dans lequel il croit. Il le prenait au sérieux. Il observa sa pièce de un dollar, se rappelant les souvenirs qui lui incombaient. Généralement le blondinet n’avait qu’une parole et il s’en tenait à cela. Ce qui vint ensuite lui fit peur, c’était la vérité. Il était incapable de mentir, quand il essayait ça ne tenait pas la route et ca se voyait comme un bouton au milieu de la figure. Lorsque cette femme est passée, elle a été convaincante sur les dangers et le jeune homme n’a pas tellement vu le but final de la manœuvre. Le jeune homme est assez naïf et rien que dans l’idée qu’un danger pèse sur les gens qu’il aime, il agit dans l’immédiat. William était beaucoup trop important pour lui, il l’avait déjà imaginé mort une fois, il n’avait aucune envie que cela n’arrive à nouveauCa n’avait pas fait plaisir au blondinet d’être manipulé ainsi mais si la finalité était la protection de son compagnon, il aurait tout fait pour. Cette femme a insisté tellement sur les dangers de cette affaire. Roméo avait pris cher en très peu de temps. William semblait en rage, il fut vulgaire et violent. La chaise vola et se fracassa un peu plus loin dans un tas de débris. Ce comportement n’étonna même pas Roméo. Il avait encore quelques spasmes, les yeux rougis d’avoir pleuré. Le jeune homme n’a jamais eut la volonté de le trahir. Il ne l’empêcha pas. Le jeune homme aurait pu agir autrement mais dans l’immédiat il n’avait vu que cette solution. William je t’aime et je t’ai toujours aimé ! » Il avait fait ça pour lui et avant tout pour lui, il devait l’accepter. Finalement il c’était fait berner dans cette histoire, il n’était pas devin, seul sur son lit. Il était impuissant, il était incapable de le il n’avait pas peur de s’approcher des lions dans un cirque et William en était un. Il se souvenait la frousse qu’il avait filé à la troupe lorsqu’il avait eut un lion en colère en face de lui, il avait réussi à le calmer en le caressant au niveau de la crinière. Il sauta de l’estrade, retombant sans bruit, il couru et de nouveau il se plaça devant cet homme, posant sa main sur son torse pour l’arrêter. Je ne me cherche pas d’excuse ! Je sais ce que j’ai fait et surtout pourquoi je l’ai fait… » Doucement il remonta la main vers la joue de cet homme, dans un geste lent et calme, il pouvait être rejeté et s’en prendre une. Dans un mouvement tendre il la caressa, forçant l’agent à le regarder droit dans les yeux, afin qu’il ne doute jamais. Je suis quelqu’un de parole, tu es bien trop précieux à mes yeux ! Je donnerais ma vie pour toi ! ». William allait encore lui jeter des mauvais mots à la figure, il ne semblait pas le comprendre. Le blondinet est capable de tout pour lui, de tellement, il essaierait même de déplacer une montagne. Les muscles du colosse étaient tous tendus, à aucun moment il ne prit peur. La mégère m’a dit qu’on était surveillé, que…tu pourrais mourir! J’ai déjà perdu quelqu’un que j’aimais…plus jamais ! Plus jamais !» Les larmes coulèrent sur ses joues, la séparation avait été difficile pour le jeune homme et encore plus retourner à la case départ. Même si ce mode de vie lui plaisait. Se sentir seul n’était pas rigolo, surtout loin de cet homme. Il avait plus survécu que vécu ses derniers temps, il avait un peu mincis, comme quand il souffrait encore. Il aurait du se douter qu’ils étaient plus forts ensemble. Roméo avait l’impression que jamais plus il ne pourrait se remettre ensemble, comme si la faute qu’il avait commise avait été trop grande. Il avait été manipulé avec beaucoup d’habilité. En acceptant la proposition de la mégère, il avait été contre son code d’honneur, il avait donc besoin de partir à Chicago et le retrouver. Il avait besoin de se rappeler qui il était et de relire ses mots, comme une sorte de pèlerinage. Il ne perdait jamais espoir, il voulait y croire et il ne voulait plus se faire berner par cette organisation, ne comprenant pas encore le manège de la patronne de celle-ci. © MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Dim 13 Avr - 1822 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ Roméo pouvait m’aimer autant qu’il le souhaitait, ça ne changeait rien aux faits. Son attitude m’avait clairement blessé, même si j’étais conscient que je n’étais pas blanc comme neige non plus. Le fait est que s’il faisait tout ce qu’on lui disait, à quoi devais-je m’attendre ? Lorsque l’on fait partie des services secrets, il faut savoir être prudent et savoir faire confiance à son instinct. La manipulation est la maîtresse. On avait agi de la sorte avec Roméo. Lui s’était fait berné de façon stupide. Et si un jour on lui disait de se tuer pour me sauver la vie alors qu’il n’en est rien ? Il le fera ? Cette pensée me fit voir rouge. Imbécile ! Il aura dû m’en parler avant !Malgré ma colère plus que visible, Roméo sauta de l’estrade pour passer devant moi. Sa main se posa à plat contre mon torse afin de m’arrêter. Ce torse qui se gonflait sous une respiration lourde. Je me stoppais néanmoins, ne prêtant que peu d’attention à ses paroles. Ce dont j’avais besoin, c’était qu’il se tienne loin de moi. A trop être énervé de la sorte, je ne souhaitais pas avoir un geste déplacé et impulsif envers lui. Je plantais donc mon regard acier dans le sien et murmurais - Ne me touche sa main débuta une ascension jusqu’à ma joue qu’il caresse avec tendresse. Cela eut le don de m’énerver. J’étais encore terriblement amoureux de Roméo. Pourtant, je ne semblais pas prêt à être de nouveau tactile avec lui. Encore moins à cet instant alors que la colère submergeait mon corps dans sa Retire ta main, conseil. Mais il ne semblait rien vouloir entendre. Mon regard restait planté dans le sien. Je ne cillais pas. Et plus il parlait, à vouloir se donner des excuses, plus la colère montait en moi. J’avais besoin de partir, qu’il patiente un peu, que cette pilule passe. Il ne pouvait pas s’attendre à ce que je lui pardonne maintenant. Il me fallait du temps. Pouvait-il comprendre cela ? Et ce n’était malheureusement pas en continuant cette discussion aujourd’hui que les choses iraient Je t’ai dit de me lâcher !Incontrôlable, le revers de ma main frappa la joue de Roméo avec force. Et même si ce ne fut pas un coup de poing, j’imaginais qu’il l’avait senti passé. Les joues rougis, je faisais enfin un pas en arrière, comme un animal sauvage qui souhaitait s’échapper de l’emprise d’un braconnier. Il me fallu trois bonnes secondes avant de comprendre ce que je venais de faire. Mes yeux s’écarquillèrent sous la surprise. Je venais de frapper Roméo. Ma main tremblante, je faisais de nouveau un pas en arrière, entrouvrant les lèvres pour parler, mais aucun son ne semblait vouloir sortir. Oui, je venais d’avoir un geste déplacé, j’étais allé trop loin. Beaucoup trop loin. Je me reprenais en plein visage l’un des défauts que je haïssais le plus chez moi ma violence impulsive. C’était d’ailleurs étonnant que ce soit la première fois que je lève la main sur Roméo. Soudain, toute ma colère s’était envolée, sauf celle que je ressentais pour moi-même. Le regard perdu, je n’osais à peine croiser les yeux du jeune russe, honteux et Je… je suis désolé… je ne voulais pas…© .JENAA Roméo A. Northman Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 18/03/2014 ▌MESSAGES 393 ▌AGE DU PERSO 21 ▌ADRESSE 460 Union Street, Brooklyn ▌CÉLÉBRITÉ Alexander Richard Pettyfer ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Dim 13 Avr - 1958 Unbreakablefeat William & RomeoRoméo c’était acharné, il était extrêmement têtu comme garçon, il voulait absolument calmer William, lui faire prendre conscience que dans cette histoire on lui avait mit en évidence des arguments qui avaient fait pencher la balance. Le blondinet ne serait pas parti sans aucune raison, il avait besoin d’un leitmotiv. Le colosse de muscles ne semblait rien entendre, ne rien savoir, il posa la main sur son torse et il le rejetait, pourtant le blondinet voulait s’acharner, il s’obstinait à vouloir faire entendre raison à son homme, enflammant l’espoir que tout n’était pas perdu entre eux. Le jeune homme avait même l’impression de mettre sa vie en péril, ne comprenant pas la manipulation de cette femme. William mort, ça avait été une évidence, si cet homme avait eut autant de preuves en face des yeux des risques en cause, il n’y aurait pas eut d’hésitation. Le jeune homme savait que s’il était resté, il aurait été faible. Les muscles étaient durs, tendus sous sa chemise, il voulu poser la main sur sa joue, sûrement le geste de trop, il avait sa grosse voix, une attitude qui lui était propre. C’était un ours mal léché, il le savait. Il avait toujours été imprudent avec les animaux, se moquant de dormir dans la cage des fauves. La main de l’homme partie, venant s’abattre sur sa joue, la tête partie, faisant s’envoler une partie de la chevelure d’or. Sûrement le jeune russe fut surpris et un peu sous le choc d’un geste emprunt de violence, il recula de quelques pas sur le moment. Jamais la violence, Roméo n’arrivait pas à la comprendre, il ne la concevait pas, il était incapable de se battre de poser la main sur quiconque et il n’avait jamais été bagarreur, il ne pouvait ressentir un sentiment aussi négatif que la violence. Jamais cet homme n’avait encore posé la main sur lui, même si parfois il pouvait se révéler une vraie chiasse. Il releva la tête, portant la main à sa joue. Il était un peu dans le flou, il recula encore de quelques pas. Roméo avait déjà eut des problèmes, il était arrivé dans la rue qu’il se soit trouvé dans des situations délicates, jamais il n’avait répliqué, car ça ne lui était pas instinctif, il faisait preuve d’une toute autre habilité pour se faire sortir de ce genre de situation. Je…je… » La violence et William. Tu m’as… » Il lui en voulu quelques secondes à peine, finalement il entra déjà dans la phase de pardon et ensuite de compréhension. Ce que ce geste voulait dire pour Roméo. Il porta la main à sa joue dans un geste lent, il renifla un peu, triste de cet acte. J’ai dû le chercher ! Je crois que cette fois le message est parfaitement clair… !» C’est exactement ainsi que l’a exposé la Mégère. Roméo avait trouvé toutes les excuses possibles pour William du fait qu’il lui avait tout caché, vivant difficilement cette trahison, cependant il lui avait déjà pardonné car Roméo était ainsi. Il laissa retomber son bras le long de sa jambe. Il baissa les yeux, incapable de bouger, totalement perdu. Cristalline, les larmes coulèrent, la joue endoloris, elles étaient synonymes de la pureté. Il croisa les bras sur sa poitrine. Je ne veux pas que tu meurs ! » Jamais le jeune homme ne s’était senti aussi perdu de toute sa vie. Cet acte était pourtant le symbole même qu’il avait compté pour lui. Il venait de le frapper, pour la première fois. Roméo qui ne pouvait même pas écraser une mouche ou une araignée. Il avait quelques défauts, son visage aux allures célestes avait reçu ce coup expiateur de la colère de cet homme et il le comprenait. C’est pas grave ! Moi aussi je suis désolé William de ne pas savoir faire tout ce qu’il faut comme il le faut ! » Il ne savait pas trop comment dire dans cette langue, dans un mouvement lent, trainant des pieds, il pleurait encore. Il essayait de contenir son optimisme que tout pourrait aller mieux. Roméo eut l’impression de se trainer, il arriva jusqu’à son lit le regardant, symbole de sa solitude avec laquelle il devrait vide, responsable de celle-ci. De nouveau complètement perdu. Il ne lui en voulait même pas pour la claque, c’était surtout ce qu’elle représentait pour lui maintenant. C’était comme si William venait de lui dire que c’était fini et qu’il ne l’aimait plus et qu’il n’avait plus ce droit de le toucher. Ca le déchirait de l’intérieur, vivre sans lui, même 3 mois avait été dur, il avait tenu car il y avait un objectif derrière, celui de protéger sa famille, la seule qu’il avait eut. Maintenant il n’y en avait plus et ça consumait son cœur. Même s’allonger sur son lit semblait lui demander une force surhumaine, s’imaginant que maintenant l’agent était parti. © MISE EN PAGE PAR Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Mer 16 Avr - 1251 ... ... ...Roméo & William Unbreakable✘ Roméo me connaissait par cœur. Ainsi, il savait de quoi j’étais capable. Nous étions tous les deux conscients de mon caractère violent et impulsif. Cependant, le fait de lever la main sur lui, ça, ça semblait nous surprendre tous les deux. Je m’en voulais désormais. La culpabilité me dévorait de l’intérieur alors qu’une fois de plus, je me faisais peur. Je détestais cette partie de moi. Hélas, je n’étais pas le doux agneau que peut être Northman, mais bel et bien un animal sauvage qui, par instinct, montre les dents ainsi que les le jeune russe ne semblait pas m’en vouloir. J’en fus choqué. Rien n’explique de se faire frapper par la personne que l’on aime. Et Roméo me surprenait toujours un peu plus chaque jour avec son caractère car même en ayant raison, il passait pour celui en faute. Non, le fautif, c’était moi. Je n’avais pas à me montrer violent envers lui. Je fronçais les sourcils un instant, davantage sous l’étonnement que l’ Ne dis jamais qu’un tel geste est mérité, si l’on partait dans l’esprit que j’avais le droit de lever la main sur lui à chaque fois que son comportement m’embêtait, il aurait déjà eu de nombreuses marques sur le corps. Non pas que mon histoire avec lui n’avait pas été plaisante, bien au contraire, mais ce serait un mensonge que de dire que jamais nous n’avions de disputes à des degrés différents, que ce soit pour le travail ou bien pour le fait de ne pas avoir rincer la baignoire après avoir pris une il pleurait. Si Roméo n’avait pour ainsi dire jamais pleuré de toute sa vie, aujourd’hui, il n’arrêtait pas. Et le pire dans toute cette histoire, c’est que j’en étais à chaque fois la cause. Et si une part de moi-même avait envie de lui hurler dessus en lui expliquant qu’un homme n’est pas censé pleurer autant – je viens de la vieille école, désolé, je m’abstenais. Je préférais partir afin de réfléchir à tout ça, à ce qu’il s’était passé, à tous ses bouleversements. Roméo ne pouvait pas attendre grand-chose de moi aujourd’hui. J’étais encore sous le choc de l’avoir revu. J’avais envie de rester à ses côtés et une autre partie de moi prenait peur de souffrir encore une fois. Deux choses sont désormais sûres je l’aime toujours mais je n’ai plus confiance en Je préfère partir. J’ai besoin de réfléchir à tout ça et d’être un peu seul. On dînera ensemble samedi soir, dans notre restaurant. On pourra en de question, rien. Je croisais encore une fois son regard afin de l’observer avec une expression étrange sur le visage un mélange de culpabilité, de tristesse et de déception. Oui, étrange car lorsque l’on me connait, on comprend que mon visage n’est pas expressif pour deux sous. Mais aujourd’hui, je n’avais pas envie de jouer le comédien. Finalement, je tournais les talons pour quitter l’endroit. Oui, j’avais besoin de réfléchir à tout END© .JENAA Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re Unbreakable✘♠ Romeo & William Unbreakable✘♠ Romeo & William Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage Not Found - Request ID 01GB2CWKXXND34BHGA5F3518KP

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